surfeur51
L'aventure intérieure |
DVD sorti le
04/09/2002 |
Le Film :
8/10 |
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Résumé : Forte tête de la marine américaine, le lieutenant Tuck Pendelton se porte volontaire pour une expérience très risquée. Miniaturisé, aux commandes d'un submersible de poche, il doit être injecté dans l'organisme d'un lapin. Mais suite à l'intervention d'espions industriels, Tuck se trouve propulsé dans l'arrière-train d'un modeste employé de supermarché. Il va devoir convaincre son hôte de le sortir de là !
Avis : Reprenant l'idée générale du "Voyage fantastique", "L'aventure intérieure" est une comédie réalisée par Joe Dante, à base de science-fiction où l'action côtoie sans cesse le loufoque, avec un soupçon de romance. Servi par un trio d'acteurs assez charismatique, ce film au rythme trépidant, qui a connu un succès très honorable lors de sa sortie en salles, cumule les invraisemblances rocambolesques sans qu'à aucun moment cela n'apparaisse gênant, et au final il constitue un divertissement plein de surprises, frais et agréable.
Si Tuck Pendelton (Dennis Quaid) est un bon vivant à classer plutôt parmi les têtes brulées, au grand dam de sa petite amie la journaliste Lydia Maxwell (Meg Ryan), Jack Putter (Martin Short) est lui un garçon rangé, surtout soucieux de sa petite santé. Cette tendance hypocondriaque ne va pas s'arranger quand Jack apprend qu'un sous-marin miniaturisé et piloté par Tuck navigue à l'intérieur de son corps. La première partie du film présente les personnages et l'enchainement des évènements qui conduisent Tuck à être injecté dans la fesse de Jack. L'heure et demi qui suit va tenir de la course poursuite entre Jack aidé de Lydia pour échapper aux méchants espions industriels qui veulent récupérer le sous-marin, et pour trouver le moyen de ramener Tuck à une taille normale avant que l'oxygène ne lui fasse défaut. Le rythme est vif et les séquences spectaculaires se succèdent sans temps mort. Les méchants, interprétés par Kewin McCarthy (Scrimshaw), Fiona Lewis (le docteur Canker), Vernon Wells (M. Igoe )et Robert Picardo (le "Cow-boy"), sont assez caricaturaux et l'ambiance générale est beaucoup plus au rire qu'à l'angoisse, mais le scénario de Jeffrey Boam est suffisamment bien ficelé, et recèle assez de rebondissements pour que le suspense soit toujours présent. Lydia est toujours amoureuse de Tuck, mais ses aventures auprès de Jack vont tisser entre eux des liens d'amitié, au point qu'un baiser va provoquer le passage de Tuck du corps de Jack à celui de Lydia, le conduisant à une révélation très émouvante lors d'un des passages les plus sérieux du film.
"L'aventure intérieure" est marquée par des effets spéciaux brillamment réussis, et en particulier les passages où l'on voit le vaisseau miniature naviguer dans un corps humain. Le réalisme de ces scènes enfonce de très loin ce que nous avait montré "Le voyage fantastique", réalisé il est vrai vingt ans plus tôt, et valurent au film l'oscar des meilleurs effets spéciaux et visuels. Les scènes en extérieur ont également fait l'objet de trucages élaborés, avec une course poursuite entre Lydia et un camion d'où Jack cherche à s'échapper, et une séquence vers la fin du film où l'on voit les méchants réduits à la moitié de leur taille, sans parler de la scène où Jack prend l'apparence du "Cow-boy". En plus de ces effets spéciaux, on apprécie le trio des héros, avec un très bon fit entre une toute jeune Meg Ryan et Dennis Quaid (les deux acteurs devaient se marier quatre ans plus tard), mais également entre Meg Ryan et Martin Short, ce dernier faisant dans ce film un véritable festival en montrant les multiples facettes de ses talents de comédien.
Si l'on peut dater assez facilement le film à partir des voitures, vêtements, voire des styles de coiffure, le film garde toute sa jeunesse au niveau d'un scénario assez intemporel, et grâce à des effets spéciaux plutôt en avance sur leur temps, et il n'est pas sûr que les images de synthèse d'aujourd'hui auraient apporté un plus considérable au film. Sa portée philosophique est quant à elle bien mince, et il ne faut pas chercher plus que le plaisir de passer un bon moment accessible à toute la famille, et de ce point de vue, Joe Dante a parfaitement réussi son objectif. On notera également que la fin ouverte du film pouvait laisser présager une suite, mais celle-ci n'a jamais été tournée.
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L'Image :
2/3 |
Détails techniques
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Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1
Avis :
L'image bénéficie de couleurs éclatantes, soulignées par des contrastes bien marqués. Il y a peu de défauts de pellicule. La définition est bonne, mais la compression présente par moment des lacunes. La photographie d'Andrew Laszlo est très présente, et il y a une très bonne intégration des effets spéciaux à l'image. Les vues à l'intérieur du corps humain, assez réalistes, sont spectaculaires et parfois émouvantes.
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Le Son :
2/3 |
Détails techniques
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Dolby Digital 2.0 en Français, Anglais et Italien, et DD 5.1 en Anglais - Sous-titres : Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Arabe…
Avis :
La VO bénéficie d'une remasterisation en 5.1 qui donne de l'ampleur à la musique de Jerry Goldsmith, parfaitement dans le ton du film, mais qui n'apporte pas beaucoup plus d'effets de spatialisation que la VF, assez ample car répartie sur toutes les enceintes. S'il n'y a pas grand chose à reprocher à la bande son sur le plan technique, elle est claire et dynamique, on peut regretter son relatif manque de spectaculaire sur les scènes les plus trépidantes. A noter l'accompagnement de la musique originale par plusieurs chansons de Sam Cooke.
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L'Interactivité
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1/3 |
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L'ergonomie des menus :
Menus fixes et muets. Le film est finement découpé en 34 chapitres, mais les vignettes du menu correspondant ne permettent d'atteindre directement qu'un chapitre sur deux. On peut changer de langue (y compris les commentaires), et de sous-titres à la volée.
Les bonus :
A part les commentaires VO, les suppléments sont assez insignifiants.
Casting et équipe technique : mini-générique, une page en 16/9.
Commentaires du réalisateur Joe Dante, du producteur Michael Finnel, du responsable des effets spéciaux Dennis Murren, et des acteurs Kewin McCarthy et Robert Picardo. Ces commentaires ne sont malheureusement pas sous-titrés, ce qui est d'autant plus dommage que les intervenants parlent rapidement sans vraiment prendre la peine d'articuler. En tous cas, ils s'amusent bien entre eux en se remémorant le tournage du film.
Bande annonce en 16/9 VO.
Récompenses : une page 16/9 faisant référence à l'oscar obtenu.
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Les Visuels :
0.5/1 |
La pochette / Le packaging
Boîtier cartonné Warner, avec la liste des chapitres imprimée sur le rabat intérieur. Le visuel reprend l'affiche originale du film, un montage composite avec les personnages principaux.
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La sérigraphie
La sérigraphie reprend également l'affiche du film, avec un positionnement différent du titre pour respecter l'équilibre par rapport au rond central, qui est aussi imprimé. Les logos sont relativement bien intégrés, et les textes légaux sont courts et discrets.
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