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DVD A LA LOUPE


TRUE LIES

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True lies DVD sorti le 11/07/2001


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 12 Octobre 1994
Nombre d'entrées : 1 891 086

Durée du film : 2 h 15 min.
Réalisateur: James Cameron
Acteurs: Tia Carrere Arnold Schwarzenegger

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Nombre de visites :
3889


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : Depuis 15 ans, Harry Tasker mène une double vie. Pour sa femme, Helen, c'est un banal représentant en informatique. Pour le gouvernement américain, c'est un espion d'élite spécialiste de la lutte anti-terroriste. Et quand ces deux vies finissent par se rencontrer, Helen et Harry se retrouvent plongés au cœur d'un gigantesque complot international...

Avis : Remake de "La Totale", film français réalisé en 1991 par Claude Zidi, "True Lies" a bénéficié de moyens financiers considérables, d'un scénario plus élaboré que celui de son modèle, et du talent incontestable de James Cameron au script et derrière la caméra. Ayant pris le parti de la surenchère dans le spectaculaire, cette comédie d'espionnage accumule des scènes aussi divertissantes qu'humoristiques. Avec ce qu'il faut de gadgets, de jolies filles et d'exotisme, ce film est dans la veine des James Bond les plus parodiques, mais avec un 007 qui aurait été encombré lors d'une mission à haut risque par la présence de sa femme légitime, et par celle de sa fille en pleine crise d'adolescence. Il a connu un succès mérité, même si sa portée est à cent lieues des "Abyss", "Aliens" et des deux "Terminator" qu'avaient auparavant réalisés Cameron.

Pour ce film, le réalisateur dirige à nouveau Arnold Schwarzenegger dans le rôle principal, Harry Tasker, un brave représentant en informatique pour tout le monde, sa famille comprise, et, dans l'ombre, un espion travaillant pour Omega Force, une cellule d'action au service du gouvernement américain. L'acteur est taillé sur mesure pour ce rôle où la part d'action pure est prépondérante, mais il y excelle aussi dans la partie comédie. Habitué à des actions style commando avec son équipe, les choses vont se compliquer pour Harry quand sa femme Helen (Jamie Lee Curtis), qui cherche à donner un peu de sel à sa vie monotone, va être embringuée dans une fausse affaire d'espionnage par un petit escroc m'as-tu-vu, Simon, interprété par un succulent Bill Paxton jouant à contre-emploi. Et croyant à l'infidélité de sa femme, Harry va involontairement entraîner Helen dans une vraie affaire extrêmement dangereuse, quand le terroriste Salim Abu Aziz (Art Malik), aidée par la belle et vénéneuse Juno Skinner (Tia Carrere) réussit à mettre la main sur des ogives nucléaires dans le but de déstabiliser les Etats-Unis. Au niveau des seconds rôles, on notera la présence de Tom Arnold (Albert Gibson, le coéquipier de Harry), de la jeune Eliza Dushku (Dana, la fille de Harry et Helen), et celle, anecdotique, de Charlton Heston, en supérieur hiérarchique de Harry.

Les scènes spectaculaires se succèdent, depuis la poursuite à cheval à travers les salons et l'ascenseur d'un grand hôtel, une fusillade dans des toilettes, une poursuite de voitures par un hélicoptère sur un pont effondré, une explosion atomique, jusqu'à un final époustouflant mettant en scène un avion Harrier à décollage vertical. Mais on retiendra aussi un strip-tease torride d'Helen, qui se transforme petit à petit d'une épouse un peu nunuche en espionne ultra-sexy, et de nombreuses touches humoristiques qui gomment totalement la violence pour donner à ce film au rythme trépidant une connotation fondamentalement légère. Cameron ne cherche à aucun moment à rendre son film réaliste au niveau des situations, la mise en scène extrêmement soignée et les effets spéciaux omniprésents, avec beaucoup de pyrotechnie, étant au seul service d'un spectacle quelquefois délirant (voir l'épisode de la mitraillette qui tombe dans l'escalier, et le final en Harrier...). Lors de la sortie du film, des associations et des pays musulmans émirent de nombreuses critiques à cause de l'image véhiculée par les terroristes du film, mais tout le scénario est traité au second degré, ce qui relativisait les choses car il est pratiquement impossible de considérer l'intrigue sérieusement. Néanmoins, ce qui était possible en 1994 ne l'aurait plus été après le 11 septembre 2001, et aujourd'hui le comique du film peut apparaître comme beaucoup plus ambigu.

"True Lies" est l'un des rares remakes qui dépasse l'original, mais dans cette comparaison, on doit considérer l'écart de budget entre les deux films. La tonalité est d'ailleurs un peu différente, le film de Zidi étant d'abord une comédie et celui de Cameron surtout un film d'action, mais qui ne se prend jamais au sérieux, et sans pratiquement aucun temps mort. Un peu à part dans la filmographie de Cameron où l'aspect humoristique est d'habitude peu présent, ce film sans la moindre prétention philosophique s'adresse aux amateurs de cinéma de divertissement plein de spectacle et de suspense, et atteint parfaitement son but.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : L'image est colorée et mais les contrastes ne sont pas toujours bien gérés, et la définition manque parfois de précision, surtout dans les scènes les plus sombres. De même la compression montre quelquefois ses limites. Néanmoins l'impression générale est bonne. Les aspects artistiques bénéficient du gros budget du film, avec des décors fastueux et des effets spéciaux bien intégrés à l'image. La photographie de Russell Carpenter est efficace, sans recherche esthétisante, mais procurant de belles images.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français et en Anglais - Sous-titres : Français

Avis : Les cinq enceintes sont toutes utilisées pour des bruitages nombreux et bien spatialisés, le caisson étant de plus fort sollicité lors des nombreuses scènes d'action, et explosions en tous genres. La musique de Brad Fiedel est bien restituée, et les dialogues sont clairs. Il y a peu de différences de perception entre VO et VF.


L'Interactivité : 0.5/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal est animé en images de synthèse, et sonorisé. Les autres menus sont fixes et muets, avec une transition animée. Le film est très finement découpé en 44 chapitres, et on peut changer de langue et sous-titres à la volée.


Les bonus :

Edition malheureusement pratiquement dépourvue de bonus. Et pourtant, avec toutes ces scènes spectaculaires, il y aurait eu de quoi produire un making of fort intéressant.

  • Bande annonce en 4/3 VO Pan&Scan.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray transparent, la liste des chapitres étant imprimée au verso de la jaquette. Le visuel principal reprend l'affiche du film, avec deux bandeaux publicitaires, en haut et en bas, de couleur métallisée argentée réfléchissante.



    La sérigraphie

    La sérigraphie reprend le visuel de la jaquette, mais dans des tons rouge-oranger qui dénaturent les couleurs originales. De plus, le rond central n'étant pas imprimé, le visage de Harry est largement mangé, ce qui donne, malgré des logos et textes légaux assez discrets, un résultat fort peu satisfaisant.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (14/20)

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