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DVD A LA LOUPE


L'AFFAIRE THOMAS CROWN

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L'affaire Thomas Crown DVD sorti le 01/03/2006


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Editeur : MGM
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Date de sortie en salle : 11 octobre 1968
Nombre d'entrées : 802 000 env.

Durée du film : 1 h 42 min.

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Nombre de visites :
4051


   

Le Film : 9/10

Résumé : Thomas Crown est un homme d'affaires qui a mis au point un hold-up audacieux contre une banque, alors qu'il n'a absolument pas besoin d'argent. Ce qu'il recherche, c'est le frisson du hold-up, la décharge d'adrénaline que donne le fait de ne pas être pris. Quant à Vicky Anderson, elle est enquêteuse pour une compagnie d'assurances, et réussit à chaque fois à pincer les escrocs …

Avis : Servi par un couple de comédiens devenus mythique, et une musique inoubliable, "L'affaire Thomas Crown" fait partie de ces films que l'histoire du cinéma range dans les classiques incontournables. Présenté comme un film de cambriolage, il s'agit surtout de la description des rapports ambigus entre un homme qui joue avec le feu en recherchant des sensations fortes, et une femme dont le devoir est de le faire mettre en prison alors qu'elle en est tombée follement amoureuse.

La première partie du film montre la manière utilisée par un homme d'affaire de Boston pour recruter des acolytes et les guider dans le casse d'une banque, en s'arrangeant pour rester totalement hors du coup. Déjà richissime, Thomas Crown (Steve McQueen), n'agit pas par appât du gain, mais pour le plaisir de réussir à berner la police et les assurances, et se procurer les sensations liés aux risques encourus, pour contrebalancer une vie un peu creuse et futile. On passera sur la facilité déconcertante et peu crédible avec laquelle la belle Vic Anderson (Faye Dunaway), travaillant directement pour le compte des compagnies d'assurance, va acquérir la certitude de la culpabilité de Crown. Mais en se rapprochant de lui pour le confondre, elle va tomber sous le coup de sa séduction tout en continuant son enquête, un jeu du chat et de la souris ou les deux protagonistes savent parfaitement à quoi s'en tenir, aucun n'étant sûr de jusqu'où ira l'autre, au risque de détruire leur relation amoureuse. Tous deux ont une forte personnalité, leur orgueil les poussant à vouloir gagner la partie, la victoire de l'un sur l'autre signifiant à coup sûr la défaite de leur couple. Qui trahira qui, comment le couple survivra-t-il à l'épreuve, telles sont les questions qui ne trouveront qu'une réponse partielle dans la toute dernière minute d'un film plein de suspense, qui souffre sur certaines scènes d'un rythme un peu lent mais qui est truffé de morceaux de bravoure que l'on garde longtemps en mémoire. De longues glissades en planeur dans l'azur sous la chanson "Les moulins de mon cœur", un match de polo filmé avec grâce, des ballades en buggy dans les dunes faisant s'envoler des milliers de mouettes, tout cela sera néanmoins éclipsé par une partie d'échec à forte connotation érotique qui se terminera par l'un des plus longs baisers de l'histoire du cinéma. Steve McQueen, raffiné et très classe, et Faye Dunaway, éblouissante de charme, éclipsent tous les autres acteurs du film. Paul Burke qui joue le détective Eddy Malone et Jack Weston (Erwin, le moins fiable des acolytes de Crown) ramassent les miettes d'un scénario entièrement tourné vers la mise en valeur des deux vedettes.

La réalisation est originale, avec l'utilisation à de nombreuses reprises (certains diront même un peu trop) du procédé dit split-screen où l'image est constituée d'une mosaïque de fenêtres s'ouvrant et se fermant au cours d'une même séquence. L'utilisation de fondus, de flous de profondeur de champ, et de cadrages originaux (la partie d'échec vue du plafond où l'on suit le jeu des doigts qui se touchent, les réflexions dans les miroirs et les verres…), donne une grande variété à l'image, alors que la diversité des lieux de tournages était déjà un élément au service d'une photographie exceptionnelle, le style graphique du film prenant souvent le pas sur les dialogues, relativement peu fournis. La tonalité alterne entre la tension, l'humour et un charme nostalgique qui fait parfaitement passer un style très marqué années soixante, et qui n'a vieilli qu'au bon sens du terme, à savoir qu'il permet de retrouver (ou de découvrir pour les plus jeunes) l'ambiance d'une époque.

Ce film a fait l'objet d'un remake en 1999, avec Pierce Brosnan et Rene Russo. Plutôt réussi, avec une tonalité naturellement plus moderne et un rythme plus enlevé, ce remake souffre néanmoins un peu de la comparaison parce qu'il lui manque justement ce charme rétro qui va si bien à l'original.


L'Image : 1.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 4/3 - Ratio : 1.85:1

Avis : Il est vraiment dommage que lorsque l'éditeur a réédité ce DVD, il n'en ait pas profité pour le coder en 16/9. On a ainsi une perte de définition supplémentaire alors qu'elle n'est déjà pas toujours parfaite. Les couleurs manquent un peu d'éclat, avec des contrastes moyens peu marqués. Comme la compression n'est pas non plus sans reproches, on obtient une image techniquement décevante, et qui ne rend pas entièrement hommage à la photographie de Haskell Wexler.


Le Son : 1.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 2.0 mono en Français, Anglais, Allemand, Italien et Espagnol - Sous-titres : Français, Anglais, Néerlandais, Suédois…

Avis : La piste mono est diffusée par les deux enceintes latérales. Elle est claire, et restitue sans distorsion les paroles et la magnifique musique de Michel Legrand, oscarisé pour ce film. L'ensemble manque évidemment d'ampleur et certaines scènes gagneraient à bénéficier d'une ambiance spatialisée. On note peu de différences de rendu entre VO et VF quand on zappe d'une piste à l'autre.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal est animé et sonorisé, les autres sont fixes et muets. Le film est finement découpé en 32 chapitres, et l'on peut changer de langue et sous-titres à la volée.


Les bonus :

Un film culte tel que celui-ci aurait vraiment mérité un petit making of.

  • Commentaires du réalisateur Norman Jewison, malheureusement en VO, non sous-titrés. Le rythme posé et bien articulé du commentateur permet néanmoins de bien suivre ses propos quand on comprend l'anglais. Il commente les scènes en donnant des explications de contexte, sans toutefois fournir beaucoup d'anecdotes de tournage.
  • Bande annonce en 4/3 VO, format cinéma respecté.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir. Le visuel a été réalisé spécialement pour cette édition, et n'est pas particulièrement réussi avec un titre énorme en noir sur fond blanc, alors que l'affiche originale était une mosaïque centrée sur la scène du baiser.



    La sérigraphie

    La sérigraphie est dans le style graphique "split screen" dans un ton sépia rappelant certaines scènes du film. L'impression est fine, comprend le rond central, et les logos et textes légaux passeraient bien s'il n'y avait cet affreux "Interdit à la location".


    Note Finale : (13.5/20)

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