DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


LA MALéDICTION : L'INTéGRALE / 6 DVD

Lui écrire ninnin4

La malédiction : L'intégrale / 6 DVD DVD sorti le 07/12/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Année de sortie en salle: 1976 et 2006


Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
821


   

Le Film : 7/10

Résumé : La Malédiction : Il est né à la 6ème heure, le 6ème jour du 6ème mois. Selon le Livre des Révélations, la confrontation finale entre les forces du bien et du Mal, l'Apocalypse, débutera avec la naissance du fils de Satan sous sa forme humaine. Incapable d'annoncer à sa femme Katherine la mort tragique de leur nouveau-né, le diplomate américain Robert Thorn décide de prendre comme fils un bébé orphelin. Mais lorsque le petit garçon, prénommé Damien, grandit, il devient évident qu'il ne s'agit pas d'un enfant ordinaire. Robert Thorn réalise peu à peu que le Mal se cache derrière le visage angélique de son fils et que la signification du nombre 666 mène à la plus terrifiante des révélations.
Damien, la malédiction II : Sept ans ont passés depuis que Damien a échappé de justesse à la mort que voulait lui infliger son propre père. Il a aujourd'hui 13 ans et vit avec son oncle Richard Thorn, sa tante Ann et son cousin Mark. Tandis que Damien découvre ses pouvoirs et apprend à s'en servir, des protecteurs puissants, disciples du Mal, prennent soin de lui. Mais son oncle commence, lui aussi, à suspecter que l'enfant n'est pas aussi innocent qu'il en a l'air...
La Malédiction finale : Damien Thorn a aujourd'hui 32 ans. C'est un homme froid et calculateur dont le seul credo est le Mal et dont la seule ambition est la domination du monde. L'heure de l'apocalypse a sonné. Le Mal est parmi nous. Cet épisode terrifiant de la trilogie voit le sort de toute l'humanité dépendre de l'ultime guerre entre le Bien et le Mal.

Avis : Je ne m’amuserai pas à recritiquer « La malédiction ». Je l’ai déjà fait dans une loupe récente et ma note de 10/10 exprime tout le bien que je pense du film qui pour résumer est pour moi le juste équilibre entre « La sobriété diabolique d’un « Rosemary’s Baby » et les échappées démoniaques de « L’exorciste ». Malgré ses 30 ans d’âge et un remake s’inscrivant dans la mouvance du refais moi en moins bon ce qui était excellent dans les années 70, il reste un des meilleurs films fantastiques de cette époque si prospère en sensations cinéphiliques fortes. Parfaitement maîtrisé par un Richard Donner certes débutant mais donnant déjà le meilleur de lui-même malgré un budget plus que riquiqui, il évite nombre de clichés et la redondance vis-à-vis des chef d’œuvres précités.

Le deuxième volet contient suffisamment de qualités pour susciter un intérêt soutenu. Damien a grandi, il est devenu adolescent et semble avoir oublié tout ce qui s’est passé. Sa famille d’adoption est dans les sphères du pouvoir et en compagnie de son frère d’adoption, il attaque les études secondaires dans la plus célèbre des écoles militaires. La tension permanente qui caractérisait le premier volet est toujours au rendez vous. Bien sur, Don Taylor, le réalisateur n’a pas le génie de son illustre prédécesseur Richard Donner mais il faut bien reconnaître à cette œuvre de nombreuses qualités intrinsèques notamment au niveau technique (la réalisation est soignée) mais aussi dans la mise en image des scènes chocs comme celle, fameuse, du lac gelé. Le jeu des acteurs est par presque aussi excellent. Le grand William Holden est impeccable dans le rôle du père adoptif de Damien mais c’est surtout l’interprète de ce dernier, le jeune Jonathan Scott-Taylor à qui il faut saluer la performance remarquable. De par son physique angélique et son regard aussi ténébreux que ne sont ses yeux, il est le digne successeur de son jeune prédécesseur sur qui reposait le premier film . On notera la présence du mystérieux Lance –Bishop- Hericksen dans le rôle d’une des sbires et guide de Damien, rôle qui lui va à ravir (une fois de plus).
La trame scénaristique est guère changée au final. Elle voit l’apprentissage de la vie par Damien et l’élimination progressive de tous les obstacles à son irrésistible ascension sociale. Bien sûre, elle reste limitée à son environnement lycéen et familiale mais plus le film avance plus on se dit que rien ne l’arrêtera. C’est d’ailleurs là un peu le point faible du film. Au même titre que la réalisation plus fade, il n’y a plus l‘ambiguïté du script du premier opus qui se tournait plus vers le thriller ésotérique que vers le film fantastique pur et dur. Ici, au regard de la pleine conscience de Damien pour ses pouvoirs et l’impossibilité au commun des mortels de suspecter quoi que ce soit, on perd toute cette ambivalence et ne laisse au final que trop peu de surprises au spectateur avide de sensations forte. Tout ceci me conduisant à donner au film la note de 7.5/10.

Ce troisième volet de « La Malédiction » est une heureuse surprise et se montre dans la droite lignée du précédent épisode. Damien est arrivé à ses fins, il devient ambassadeur des USA en Grande-Bretagne, est libre de fomenter des révolutions dans le tiers monde et commence à se montrer de plus en plus sur de lui et avide de pourvoir. Malheureusement pour lui, une conjonction d’étoiles annonce le retour sur Terre du Christ sous forme d’un nouveau né. Damien perd vite les pédales et aussi son pouvoir au moment de la naissance et ordonne donc le meurtre de tous les nourrissons venus au monde durant cette nuit fatidique.
Vous l’avez compris par ce bref résumé, dans le cas de ce film, toute ambiguïté au sujet de notre (anti)héros est levée et toutes ses manigances, alors suggérées par de simples regard sont ici clairement énoncées. De plus, le titre, un peu trop éloquent (« La malédiction finale ») laisse au final peu de suspens au spectateur avide de sensations fortes et de rebondissements. Il faut quand même avouer que cela entraîne une perte de subjectivité à la saga ce qui écarte un peu l’oeuvre du genre thriller auquel elle s’adonnait jusque là. Dans le même esprit, il faut reconnaître que la construction scénaristique est aussi plus faible avec un déséquilibre notable en milieu de film.
En effet, les principales séquences d’action (mot peut être un peu présomptueux pour les qualifier de telles) se trouvent en début et en fin de métrage. Ce qui fait que le film a tendance à s’essouffler dans une période cruciale ou l’attention du public doit être soutenue. Or ici, l’intrigue évolue peu, on assiste plus à une tractation entre le bien et le mal et je pense sincèrement que ce film aurait gagné à être ¼ d’heure plus court. Il faut quand même reconnaître que la fin est suffisamment haletante pour rehausser singulièrement le niveau du film. Totalement différente des deux autres car nettement moins pessimiste (ce qui au détour, peut décevoir les fans purs et durs de ce genre de film à la fin ouverte et désespérante, elle partage quand même avec elles une qualité non négligeable, celle d’aller crescendo et de redonner un ressort bienvenu à l’intrigue.
Ensuite, le film est porté sur les épaules du grand Sam Neil, qui, tout jeune ici, magnétise l’écran et convient parfaitement au rôle de jeune premier à qui tout réussi, au regard de braise, aux cheveux noirs de geais et à l’attitude plus qu’insolente dans son arrogance. Enfin, il y a dans ce film, un sous entendu politique qui malgré les 25 an qui nous séparent de sa mise en chantier, reste effroyablement d’actualité. Cet homme politique, excellent parleur (et donc manipulateur) proche des grandes industries, qui accède aux plus hautes sphères du pouvoir à un âge où d’autres doivent encore faire leurs preuves dans la rue, qui cherche avec avidité l’attention de la jeunesse pour pouvoir mieux les galvaniser, les hypnotiser, les entraîner dans une spirale de mensonges et de manipulations, tout nous renvoie aux années 30 en Allemagne et en 2007 en France….et cela fait froid dans le dos. Ma note : 7/10

Le cas de « La Malédiction IV, l’éveil » est à mettre part dans ce coffret et cette puisqu’il s’agit tout d’abord d’un téléfilm, à contrario de tous les autres, et d’un hybride entre remake et fausse suite. Je m’explique. Ce métrage est donc, comme je l’ai dit, un film qui n’a connu jusqu’alors qu’une exploitation télévisuelle, support pour lequel il a été crée, et cela dans tous les mauvais sens du terme puisque de la mise en scène au choix des acteurs en passant par un jeu des plus fades, tout est là pour nous rappeler ces mauvaises après midi pluvieuses où que nos petits vieux passent auprès de l’écran carré à regarder ces espèces de sous films, juste pour remplir le temps qui passe.
Rien à voir bien sur avec le premier film du nom, ni même ses suites hautement regardables. Bien que reprenant quasiment à la ligne près le scénario de Richard Donner, cet « éveil » essaie, à contrario du remake officiel sorti en 2006 de ses différencier, de prendre du recul avec son modèle….mais pas dans le sens qu’il faudrait. Tout est lourd et pesant. L’arrivée des rebondissements est programmée 15mn à l’avance, les signes de l’antéchrist pullulent à chaque coin d’image (croix à l’envers, actions de puissance maléfiques extérieures….), enfin bref, ce quatrième volet reprend les mauvais ingrédients du deuxième et troisième volet que j’ai critiqué plus haut pour s’offrir un scénario plutôt mauvais et pépère qui ne trouve qu’un ressort dans la toute dernière partie de l’histoire, moment où, le film prend maladroitement le chemin de la suite du troisième épisode alors qu’aucun élément ne s’y prêtait jusque là. L’histoire est de plus simples. Je ne mentionnerai pas la fin mais grosso modo, un jeune couple promis à un avenir brillant au sein de la politique américaine (futur président???), dans l’incapacité à avoir un enfant, se voit adopter une petite fille confiée à des sœurs suite à son soit disant abandon par ses parents. Les premières années se passent relativement bien mais plus la jeune Délia avance en âge, plus sa mère est sujette à des angoisses terribles vis-à-vis de cette enfant solitaire et mal aimée de ses petits camarades et qui semble posséder d’étranges pouvoirs de persuasion. Cette angoisse ira grandissant au travers de moult incidents et réussites fortuites, jusqu’à le couple se trouve enfin fécond.
On voit bien qu’hormis cette féminisation d’un univers jusque là quasiment masculin, le tout manque cruellement d’originalité et on se retrouve à ce qu’on était en droit d’attendre de pire de la part d’une suite. On notera, faits typiquement américain, ce goût prononcé pour toutes formes d’occultisme (les soit disant charlatans se trouvent être en fait de véritables experts en forces occultes), de bizarreries pseudo catholiques et un arrière goût de rancœur contre la vieille Europe qui pour eux, sera par sa création, le berceau de la naissance du malin. Ma note : 4/10

Je ne reviendrai pas non plus sur ma critique du remake du premier opus intitulé maintenant « 666, la malédiction » et que vous pourrez trouver dans une loupe écrite peu après celle du film originel.. Réalisé par John Moore, déjà responsable de l’oubliable « En territoire ennemi », il a trouvé sa place dans ce coffret pour, visiblement, de simples raisons commerciales. Bien que de facture honnête, nous sommes en droit de nous interroger quant à son utilité tant il n’est qu’une pale copie pseudo modernisée du chef d’œuvre de Richard Donner. Au regard de sa qualité technique certes honorable et de son prestigieux casting je lui avais donné la note de 7/10 mais je comprends fortement que cette note puisse être discutable.

De par sa nature même, ce coffret de 5 film ne s’annonce pas des plus indispensables par rapport à l’ancienne édition de la trilogie de la malédiction. S’il est difficile d’émettre un avis défavorable sur ce précédent coffret tant les trois premiers film offrent un saga sans nulle autre pareil, les deux derniers films, rajoutés pour l’occasion, sont largement dispensables tant le premier, datant de 1991, téléfilm sans envergure est d’une platitude navrante et le second, remake sans âme du chef d’œuvre de Donner ne pouvant souffrir comparaison avec son modèle, il faut avouer que l’achat de ce coffret ne s’avèrerai pas des plus logiques si la qualité des master audio et video n’était pas si supérieure au précédent coffret qui garde pour lui un packaging magnifique, ce qui n’est pas le cas ici.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35:1

Avis : Du point de vue de l’ensemble, il n’y a pas grand-chose à redire. Malgré ses 30 ans d’âge, le premier film est remarquable sur le plan de l’image et ses suites, bien que la remasterisation soit un poil moins poussée sont tout à fait honorable. Le travail est excellent et la compression est irréprochable sur chacun des films. Même sur des films plus mineurs (mais il faut avouer plus récents aussi), le travail est tout simplement parfait. Bien sûr, le remake culmine sur ce point et ses nombreux gros plans de visages sont autant de best of images.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 2.0 en français et anglais sur tous les 4 premiers dvd, 5.1 anglais sur le premier et le dernier, on trouve aussi du 5.1 DD & DTS en français sur le remake– Sous titres : Français, anglais

Avis : La remasterisation est excellente sur la Vo du premier. Le mono a quant à lui tendance à parfois saturer mais le remake , son excellente piste DTS notamment surpasse bien sur tout le reste en terme de dynamique et de spatialisation. Le travail sonore, sur les Vf notamment, n’est pas aussi soigné que pour l’image, et les troisième et quatrième volet reste tout juste acceptable à l’aube de la HD. On les dégustera donc plutôt en Vo même si ça ne reste pas folichon sur ces épisodes


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Si tout était à l’instar du premier volet avec les menus tout à fait extraordinaires de beauté et aussi très lisibles ce qui n’est pas le moindre mal et avec chaque fois, des transitions entre chaque page de menus. Au lieu de ça, les reste des dvd doit se contenter certes de très belles introductions de pages de menus mais le reste est fixe et sans aucune transition.


Les bonus :

Disque 1 :

  • 2 commentaires audio du réalisateur et de l’équipe
  • Documentaire de 16’ sur le compositeur et sa bande originale du film.
  • Documentaire de 6’, intitulé ‘Malédiction ou coïncidences’ et qui veut faire croire que les aléas du tournage étaient l’œuvre d’une force occulte.
  • Bande annonce originale


  • Disque 2 :
  • Superbe documentaire intitulé ‘Les stigmates de la malédiction’ qui retrace, un peu en paraphrasant le scénario, toute l’histoire de la saga. Fragmenté en fonction des volets, nous n’avons droit ici qu’à 47’ de ce document, la suite se trouvant sur le dvd du deuxième volet.
  • Interview de 20’ de Wes Craven qui explique l’intérêt que l’œuvre a suscité chez lui
  • Scène coupée commentée par Richard Donner
  • Introduction émue du film par Richard Donner
  • Petit document de 15’ sur le scénario et son créateur
  • Passionnant Making of intitulé ‘La malédiction révélée’, durant 46’ et revenant sur les points clés aussi bien dans sa conception, sa réalisation et son traitement à la production
  • banale galerie d’images


  • Disque 3
  • Commentaire audio de l’un des producteurs
  • Suite de l’excellent documentaire entamé sur le dvd des bonus du premier film et qui approfondit ce qui a été entamé dans la première partie
  • Documentaire sur la Malédiction


  • Disque 4
  • Commentaire audio du réalisateur Graham Baker
  • Le fameux documentaire des « Stigmates de la malédiction » trouve sa troisième et avant dernière partie sur ce disque. Toujours aussi passionnant, il est la juste continuité des deux autres.
  • Petit documentaire rapide et redondant sur « la malédiction 666 »


  • Disque 5
  • Dernière partie sur « Les stigmates de la malédiction. Il s’agit au final du seul élément qui rattache ce pseudo remake à la trilogie qui semblait raisonnablement avec le 3ème épisode
  • 2 documentaires sur « La malédiction 666 ».

    Disque 6
  • Commentaire audio de John Moore ainsi que des scénaristes
  • Documentaire de 38’ intitulé « Omenisms »
  • 2 reportages totalisant à eux deux 32’
  • 2 scènes intégrales quasi inutiles
  • Fin alternative qui elle l’est complètement
  • Bandes annonces

  • Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Si l’aspect collection et le design des jaquettes (Tout à fait superbes soit dit en passant) malgré de pauvres boîtiers amaray transparents donnent un certain cachet à ce coffret, on regrettera que le 5ème boîtier ne soit pas en phase et qu’il s’agisse juste d’un pauvre surétui carton à l’aspect peu solide et au design pas terrible du tout. On en vient sérieusement à regretter le superbe digipack en forme de croix de l’édition du 25ème anniversaire



    La sérigraphie

    Les sérigraphies sont à l’instar du coffret en lui-même : vilaines : sur fond blanc se détache une tâche de sang rouge vif pour les 4 premiers films, quand à celle du remake et ses 3 six disposés en cercle autour du rond central, elle ne relève pas le niveau.


    Note Finale : (14/20)

    Commentaires concernant cette critique

    il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013