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DVD A LA LOUPE


BASIC INSTINCT

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Basic Instinct DVD sorti le 20/04/2000


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Canal + Vidéo / StudioCanal Vidéo
Distributeur :
Universal StudioCanal Vidéo

Date de sortie en salle : 08 Mai 1992
Nombre d'entrées : 4 615 300

Durée du film : 2 h 02 min.

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Nombre de visites :
1885


   

Le Film : 9/10

Résumé : L'écrivain Catherine Tramell devient le suspect numéro un quand un meurtre est commis de manière identique à celui raconté dans son livre : la victime est tuée avec un pic à glace. S'enchaîne alors un chassé croisé entre le policier Nick Curran et Catherine Tramell où se mêlent suspicions, meurtres et sexe.

Avis : Le début des années 90 vit fleurir les thrillers mettant en scène des tueurs en série, et si "Le silence des agneaux" est le modèle du genre dans le style horrifique, "Basic Instinct" est le premier à s'afficher ouvertement comme érotique. Mais au delà de quelques audaces qui ont défrayé la chronique de l'époque et fait une publicité gratuite au film qui connaissait par ailleurs un grand succés, il est incontestable que ce polar noir est une réussite de plus à mettre au crédit de son réalisateur Paul Verhoeven, connu autant pour son non conformisme que pour la qualité de sa mise en scène. Celle-ci est démontrée tout au long d'un scénario astucieux de Joe Eszterhas, qui tient le spectateur en haleine jusqu'au dénouement final, les dernières secondes avant le générique relançant même des questions que l'on pensait résolues. La version présentée ici est celle sortie en salles dans la plupart des pays, la mention "version longue non censurée" au verso de la jaquette faisant allusion à la version sortie aux Etats-Unis amputée de quelques plans jugés trop violents ou trop "chauds".

A San Francisco, Johnny Boz, une star du rock, est trouvé tué à coups de pic à glace sur son lit alors qu'il faisait l'amour. Les inspecteurs de police Nick Curran (Michael Douglas) et son ami Gus (George Dzundza) sont chargés de l'enquête et apprennent rapidement que le chanteur sortait avec Catherine Tramell (Sharon Stone), une romancière. L'enquête va vite montrer que toute une série de meurtres ou morts violentes ont eu lieu dans l'entourage de cette femme durant les années précédentes, meurtres ressemblant étrangement à ce qui se passe dans ses romans. Nick a été fragilisé suite à des déboires sentimentaux qui l'ont conduit à boire, avant qu'il ne soit suivi par la psychologue de la police, le docteur Beth Garner (Jeanne Tripplehorn). Quant à Catherine Tramel, l'assurance et le machiavélisme qu'elle affiche vont vite révéler de profondes blessures cachées. Tout va encore se compliquer quand Nick tombe dans les filets de Catherine qui joue au chat et à la souris avec l'enquêteur tout en entretenant une liaison torride avec lui, provoquant ainsi la jalousie de Roxy, sa compagne lesbienne (Leilani Sarelle). Et alors que Gus tente vainement d'alerter Nick sur les dangers potentiels de sa liaison sulfureuse, d'autres meurtres surviennent…

Le film est assez violent, la scène la plus sanglante, le meurtre de Johnny Boz, ayant lieu au tout début. Le scénario tourne autour de la recherche de l'assassin et de ses mobiles, mais passe beaucoup de temps à décortiquer les caractères des personnages et à analyser le jeu de séduction entre Catherine Tramell et Nick Curran, l'alchimie étant totale entre les deux acteurs. L'érotisme est omniprésent, sans complaisance inutile mais sans éviter un certain voyeurisme, la plupart des scènes chaudes ayant un lien direct avec l'intrigue. Mais curieusement ce ne sont pas les scènes de sexe entre Michael Douglas et Sharon Stone qui ont attiré les foudres de la censure américaine, mais la vision fugitive d'un décroisement de jambes alors que Catherine répondait aux questions des enquêteurs, alors qu'elle ne portait visiblement pas de culotte. Cette scène fit de Sharon Stone, considérée jusque là comme une actrice moyenne, une vedette mondiale, ce fait pouvant être considéré comme relativement injuste dans la mesure où son jeu de comédienne est remarquable dans ce film où elle démontre sa faculté à interpréter son rôle de manière très nuancée. Il en est de même de la part de Michael Douglas qui se sort avec brio d'un rôle difficile tant la personnalité de l'inspecteur Curran est complexe, et qui l'exposait en tant qu'acteur à travers les scènes érotiques. Quant au reste du casting, il est globalement sans faille pour incarner des personnages qui n'ont rien de manichéen et on citera en particulier Jeanne Tripplehorn, George Dzundza et Daniel Von Bargen (le lieutenant Nilsen).

Du côté de la réalisation, on appréciera un rythme soutenu où le suspense est permanent, les références hitchkockiennes étant nombreuses (voir la tenue vestimentaire et la coupe de cheveux de Catherine Tramell pendant son interrogatoire, et les poursuites en voitures, pour ne citer que les plus évidentes), avec des retournements de situations inattendus. La musique de Jerry Goldsmith, nerveuse et envoutante, apporte sa touche au suspense, l'exemple le plus marquant étant la scène qui précède immédiatement le générique de fin. Verhoeven, qui est réputé pour ne pas faire dans la dentelle, signe là un polar sulfureux et brillant qui reste quinze ans après sa sortie comme le meilleur spécimen du genre qu'il a lancé, la suite tournée récemment, avec toujours Sharon Stone dans le rôle de Catherine Tramell, ayant beaucoup de mal à se comparer avec ce film qui est devenu aujourd'hui un grand classique.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : La copie est de bonne qualité, sans défauts de pellicule et les couleurs naturelles souvent froides du film sont parfaitement restituées, avec des beaux contrastes, d'autant plus que de nombreuses scènes se passent la nuit. La définition est très bonne, un grain léger donnant de la douceur à l'image, et la compression ne se fait pas sentir malgré certaines scènes peu faciles à encoder. Le côté artistique est très soigné avec une belle photographie utilisant les paysages de Californie, des intérieurs luxueux et des costumes recherchés, le tout souligné par des éclairages naturels ou artificiels léchés, et de beaux jeux de lumières.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français et en Anglais, 2.0 en Espagnol - Sous-titres : Français, Néerlandais.

Avis : Très peu de différences entre VO et VF, toutes deux dynamiques et utilisant au mieux les différentes enceintes pour des effets sonores nombreux et assez subtils. Pas de grandes envolées, mais les basses servent à donner de l'ampleur à la partition musicale et à souligner les moments de tension. Les dialogues sont clairs. La piste stéréo en espagnol est très nettement en dessous des pistes 5.1


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Menus légèrement animés et sonorisés avec le célèbre thème du film. Celui-ci n'est découpé qu'en 16 chapitres, mais l'on peut changer de langues et sous-titres à la volée.


Les bonus :

Edition assez pauvre en bonus, peu intéressants de surcroît.

  • Filmographies en 16/9, de Sharon Stone, Micharel Douglas, Jeanne Tripplehorn, George Dzundza et Paul Verhoeven, sous forme de menus déroulants sonorisés comme les menus.
  • Film annonce en 16/9 VOst, de piètre qualité, avec beaucoup de défauts de pellicule et des couleurs délavées.
  • Making of en 16/9 VOst. Ce documentaire de 6 minutes est beaucoup trop court pour nous apprendre quoique ce soit sur le tournage, d'autant plus qu'il est constitué quasi exclusivement d'extraits de la bande annonce, commentés de manière très promotionnelle par le réalisateur et les principaux comédiens. Une déception si l'on tient compte de la qualité du film.
  • Galerie de 28 photos N&B prises pendant le tournage, au format 16/9.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir, le visuel correspondant à l'affiche du film, une composition monocolore bleue à gros grain tout à fait dans le ton sombre du scénario.



    La sérigraphie

    La sérigraphie essentiellement en rouge et noir reprend la célèbre scène de l'interrogatoire. L'impression est très fine, mais le rond central n'est pas imprimé. Les logos ne sont pas très discrets, au contraire des textes légaux en tous petits caractères en pourtour du disque.


    Note Finale : (15.5/20)

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