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DVD A LA LOUPE


TERMINATOR 3 : LE SOULèVEMENT DES MACHINES - ANCIENNE éDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

Terminator 3 : Le soulèvement des machines - Ancienne édition collector / 2 DVD DVD sorti le 06/02/2004


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Columbia / Tristar
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Date de sortie en salle: 06 Août 2003
Nombre d'entrées : 3 206 000 env.

Durée du film: 1 h 49 min.
Acteurs: Arnold Schwarzenegger

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
4442


   

Le Film : 9/10

Résumé : Le jour du Jugement s'est déroulé comme une journée ordinaire. Mais dans le futur, SkyNet met au point l'arme ultime, le T-X à l'apparence féminine, pour tuer John Connor - aujourd'hui un adolescent à problèmes - avant qu'il ne devienne le chef de la résistance. Et encore une fois, cette dernière réussit à reprogrammer et à renvoyer dans le passé un Terminator pour protéger Connor. Une terrible guerre de machines se déchaîne dans le présent, dont dépendra le futur des hommes...

Avis : Que dire de plus sur « Terminator III » que n’a déjà dit ce bon vieil Hotkiller dans sa loupe de l’édition ultimate. Je ne m’amuserai pas à détailler en long en large et en travers la qualité de ce film. Notre tueur chaud l’a déjà trop bien fait et je ne pourrai en aucun cas faire mieux. Je m’attacherai donc à démontrer que « T III » est dans la droite ligne de ses prédécesseurs et que cette magnifique trilogie dont j’ai déjà critiqué les deux précédents volets se perpétue ici avec grâce et magnificence au point qu’avec « Indiana Jones », elle reste à ce jour un monument inégalé du cinéma d’action, d’anticipation et fantastique.
Sorti presque en 2004, soit près de 20 ans après le premier opus, ce film a vu sa sortie cinéma précédée d’une levée de boucliers quand les fans ont appris que le fondateur du personnage, James Cameron n’était pas de la partie. Pour de sombres histoires de droits et d’accords avec les producteurs J.C, improductif depuis le succès planétaire de « Titanic », n’a pas daigné reprendre la caméra et a laissé la bête aux mains du tâcheron Jonathan Mostow qui s’était fait sur le tendu « Breakdown, point de rupture avec Kurt Russel et surtout l’historique et sub aquatique « U-571 », en clair, sur d’honnêtes série B qui lui ont valu une certaine reconnaissance publique et critique grâce à la qualité générale de ses œuvres et sur l’âme qu’il a su leur donner
Grosso modo, on peut dire que le film, par cette version, gagne sur tous les plans. Autant le premier opus, grâce à une scène coupée laissait une porte ouverte à une éventuelle suite, autant le second semblait, grâce à son final, boucler la quadrature du cercle et ce de façon irrémédiable. Alors comment, en plus d’un changement drastique car presque complet de l’équipe à laquelle ne subsiste que le célèbre gouvernator californien, les producteurs on réussi à relancer cette franchise qui avait influencé tout le cinéma de science fiction actuel et qui s’était terminé 10 ans plus tôt en véritable apothéose cinéphiliquement parlant ? Tout d’abord, la majorité des ingrédients des 2 premiers volets ont été repris.

Le premier, c’est la trame scénaristique. Peu de changements à ce niveau…ou du moins presque pas. : on nous parle toujours d’apocalypse provoquée par les machines, d’un tueur envoyé du futur pour aller tuer avant l’heure le chef de la future guérilla humaine et d’un robot protecteur envoyé par ce dernier pour protéger sa propre vie antérieure. A quelque chose près, il s’agit de la trame de « T II » qui reprenait déjà une bonne partie de celle du premier. Pourtant, le talent des scénaristes et la grande originalité aura été de faire évoluer l’ensemble des personnages et de l’intrigue. « Le jugement dernier » voyait le personnage de Schwarzy changer du tout au tout, ici, c’est le personnage de John Connor, ex ado difficile, qui s’était trouvé une rédemption dans un futur honorable et qui a vu ses ambitions et ses obligations s’effondrer du jour ou ils ont éviter la guerre qui porte le film et l’histoire sur ses épaules dépressives.
Deuxièmement, c’est Schwarzenegger sur qui reposait entièrement le premier film. Il avait vu son rôle s’effacer un peu dans le deuxième à cause de la foulitude de personnages qui reprend les rennes et mène tout l’équipée au-delà de leurs destins respectifs. Notre bon vieux T-800 reprend du service avec 12 ans de plus, pas mal de rides aussi et une musculature qui a bien déprécié. Pourtant, il ne donne pas l’impression, malgré ses aspirations politiques du moment, qu’il fait ça pour de basses raisons pécuniaires et avec une je m’en foutisme affiché. Il est bien là, semble s’investir dans le rôle qui a lancé sa carrière. Toujours aussi monolithique, il brosse ici un personnage plus proche de celui qu’il a incarné dans « TI » que dans le deux. Exit les notes d’humour et la cool attitude que le jeune Connor a essayé de lui inculquer. Malgré quelques références clin d’œil appuyées et détournées avec humour (Schwarzye à poil pénètre dans une boîte de chippendales et en ressort habillé tout en cuir mais sur le nez, il a des lunettes pailletées en forme d’étoile), ce film baigne dans une violence sèche fort appréciable car dépouillées d’effets superflus. Tout comme Robert Patrick en T-1000, la T-X (sculpturale soit dit en passant) et le T-800 se battent sans un mot mais avec une volonté de destruction massive ce qui renforce l’impact visuel des scènes. A côté d’eux, les acteurs ‘secondaires’, Nick Stahl en John post ado en tête, font bonne figure et leur jeu, à la fois posé et désespéré renforce la tragédie qui se déroule sous nos yeux. On regrettera toutefois la fadeur de Caire Danes qui est un peu à part dans un casting rigoureusement choisi.
Le troisième point sera pour finir. Il concerne la débauche de scènes d’actions et d’effets spéciaux révolutionnaires. En effet, une fois de plus, le scénario n’est qu’une succession intensive de cavalcades en tout genre qui sont la résultante de la volonté de l’un de tuer John Connor (et ici ses acolytes) et de l’autre de le protéger. J’ai démontré dans mes loupes des deux premiers films qu’à chaque fois, le réalisateur (à l’époque James Cameron) avait tout misé dessus sans dénaturer le travail sur la psychologie de ses personnages au point que le second film était un chef d’œuvre de lyrisme destructeur, ce film est une fois de plus dans la lignée des deux autres. On se trouve devant des séquences à faire pâlir les frères Wachowski et leur scénette de l’autoroute dans Matrix II, II ou X (à force, j’arrive plus à savoir). Une gigantesque grue dévastant une ville, un hélicoptère pénétrant dans un hangar souterrain, la T-X cherchant à pénétrer dans un corbillard à grande vitesse…toutes ces scènes sot autant bien filmées que les effets spéciaux sont là pour aider à les rendre crédible et à pousser la qualité à son paroxysme. Certes, il n’y a pas de révolution à proprement parler. Le 1 voyait le top du top en matière d’animation image par image (le squelette métallique de la fin), le II a été le point de départ de l’utilisation intensive des effets tridimensionnels par ordinateur, et bien « Terminator III », pourrait être une référence en matière de détail (le visage creusé de Schwarzy) et de fulgurance (la rapidité de transformation de la T-X). Sans chercher à tout faire sous écran vert avec cabrioles en tout genre et vol plané cul par-dessus tête, le tout reste très terre à terre mais la violence et l’insensibilité des robots provoquent une sensation d’émerveillement bien supérieure. Mon seul regret est que Jonathan Mostow, aussi bon artisan soit il, n’égale pas et de loin, Cameron quand il s’agit de filmer l’action et malheureusement, le montage est parfois beaucoup trop haché, ce qui rend les scènes parfois peu lisible, chose qui n’aurait pas été avec le grand barbu, découvreur du tombeau du christ (peut être qu’il va nous faire un remake du « Tombeau » avec Antonio Banderas….lol !!!!)

20 ans, trois films, un total de nombre d’entrées inimaginable encore à ce jour. Voici le formidable bilan de cette trilogie (à ce jour) qui s’impose comme la meilleure de science fiction car la plus constante dans ses différents films. Porté par un Schwarzenegger toujours en grande forme, ce film, bien que non réalisé par l’instigateur du projet, James Cameron ne dépareille pas et s’inscrit tant au niveau technique, qu’esthétique et scénaristique dans la droite lignées des 2 autres sans que la qualité ne s’en retrouve altérée. Que ceux qui ont eu des appréhensions à le voir se ruent dessus, que les autres qui ne connaissent pas le personnage en fassent autant, voici un des meilleurs films fantastique de ce début de millénaires, bien au dessus des nouveaux segments de « Star Wars » et des suites de « Matrix ». un pur moment de cinéma, fort bien fabriqué dont la tonalité générale et le pessimisme tranche avec ce qui a pu être fait dans le même genre.


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L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.40:1

Avis : L’image est magnifiquement restituée et le master est vierge de tout défaut. La compression, malgré les spectaculaires et rapides scènes d’actions ne patine jamais et le rendu colorimétrique est aux petits oignons

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Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français & anglais, DTS en anglais – Sous titres : français Un travail sonore aux petits oignons avec une magnifique spatialisation qui mérite un dématriçage 6.1 si vous êtes équipés. Sans verser dans l’esbroufe nous sommes face à un top démo qui aurait mérité un bon vieux DTS qui lui est présent en Vo. <

Avis : Un travail sonore aux petits oignons avec une magnifique spatialisation qui mérite un dématriçage 6.1 si vous êtes équipés. Sans verser dans l’esbroufe nous sommes face à un top démo qui aurait mérité un bon vieux DTS qui lui est présent en Vo.

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L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Menus en 16/9, sonorisés par la musique du film, animés par des scènes (très courtes) du film qui défilent sur un fond bleuté. Superbes transitions et très bonne lisibilité


Les bonus :

Disque 1 :

  • Rapide présentation du film par Arnold Schwarzenegger
  • 2 commentaires audio sous-titrés : l'un du réalisateur de Schwarzie et de quelques autres acteurs et le second du réalisateur tout
  • Bandes annonces de T3 de Charlie's Angels 2, SWAT, The Returner, A l'aube du 6ème jour


  • Disque 2 :
  • Rapide featurette intitulée Le sergent Candy ventant les mérites du T-1
  • Petit bêtisier pas forcément drôle
  • Le gros des bonus vient du ‘laboratoire des effets visuels’ gros bonus divisé en 5 parties reprenant les effets spéciaux de plusieurs scènes (camion grue, transformations du T-X...) et une rubrique "Créez vos propres effets visuels"
  • .
  • ’La base de données Skynet’ est sorte de grande encyclopédie électronique permettant de consulter de multitudes d'infos écrites sur les terminators, la race humaine... Pas inintéressant pour approfondir ses connaissances sur notre futur lol.
  • ’Terminator, l'historique’ chronologie écrite sur l’histoire de 1984 à 2032.
  • Viennent ensuite les classique et peu passionnant Story-boards, costumes, figurines et making of du jeu video
  • Hormis le gros making of, la qualité instructive des bonus laisse franchement à désirer et l’appellation ronflante de collector de cette édition laisse présager une hypothétique édition ultimate d’ici quelques temps.



    [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Un très beau surétui cartonné noir mat ou le titre au milieu sépare les deux machines à tuer renferme un simple boîtier amaray 2 dvd dont la jaquette est strictement identique au visuel de l’étui sauf que bien sur, les inscriptions n’y sont pas en relief comme sur ce dernier/



    La sérigraphie

    Très belles sérigraphies à la qualité d'impression irréprochable qui mettent en valeur sur un de leur côté les visages des terminator dont la moitié est 'humaine', l'autre robot....Le fond noir est très gracieux mais la surcharge de logos blancs ainsi que les mentions légales et un titre trop volumineux gâchent un peu l'ensemble. A noter que sur la face lisible, est inscrit en filigramme T3

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    Note Finale : (16.5/20)

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