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DVD A LA LOUPE


WALL STREET

Lui écrire ninnin4

Wall Street DVD sorti le 07/02/2001


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle: 10 février 1988

Durée du film: 2 h 02 min.

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Nombre de visites :
1110


   

Le Film : 6/10

Résumé : Bud Fox, jeune et ambitieux courtier dans une banque d'affaires de Wall Street, rêve d'avoir pour client l'un des plus puissants 'raiders' du moment Gordon Gekko...

Avis : Et bien ça y est ! Un des derniers Stone que je n’avais pas vu (avec « Nixon ») vient d’être découvert par mes petits yeux de fan quasi absolu et je dois dire qu’au premier abord, malgré une réputation plutôt excellente, j’ai été globalement déçu par un ensemble qui ne correspond guerre au style corrosif et subversif de ce grand maître américain.

Je mettrai cet état de fait principalement sur l’histoire elle-même. Il est vrai que j’ai toujours été complètement insensible aux success story américaine (sauf quand on se retrouve face à un « Scarface ») et hermétique au monde de la finance….tout autant qu’à celui du sport professionnel. Mais là où Oliver Stone, par un script sensationnel et un style visuel extraordinaire avait réussi à me passionner sur son chef d’œuvre « L’enfer du dimanche », film ultime de success story sportive, je suis resté ici plus ou moins de marbre face à celle de Bud Fox, jeune débutant dans la finance mais, malgré ses origines modestes, à l’ambition telle qu’il réussira à cotoyer le plus grand de tous, Mr Gekko qui l’initiera à toutes les malversations possibles tant que l’argent sera gagné en quantité suffisantes.
Quand on regarde un film de Mister Oliver, on s’attend bien sur à une critique virulente de ce qu’il veut dénoncer, d’une charge tirée à boulets rouges et dans le même temps de vous prendre aux tripes avec une histoire aussi poignante que révoltante. C’ets comme cela que de sujets qu’on pourrait qualifier de ‘bateaux’ ou du moins traités 100 fois au cinéma, il a tiré de purs chefs d’oeuvre tels que « Entre ciel et terre », « Platoon », J.F.K » et tant d’autres. Peut on lui reprocher de ne pas avoir fait de même dans le cas de ce « Wall Street » ? Pas forcément ! Mais s’il arrive à nous révolter avec quelques phrases assassines bien senties (‘Si tu veux un ami, paies toi une chien’), témoins de m’antipathie chronique et de la misanthropie que génèrent ces requins de la finance, l’ensemble manque quand même cruellement de virulence alors que le sujet s’y prêtait particulièrement. Je ne demandais pas forcément à tomber dans un manichéisme trop terre à terre pour un type comme Stone mais déjà à ne pas rejeter tous les défauts sur un seul type, ce Gekko, et surtout à détailler les tourments psychologiques des personnages principaux.
Les remords de Fox arrive comme un cheveux sur la soupe, sa petite amie sert véritablement de potiche alors que certains trucs nous laissaient prévoir une bien plus grande profondeur. Quant à Gekko, son traitement est bien trop unilatéral pour surprendre et même expliquer quoique ce soit.

Ce n’est pourtant pas la faute à son acteur et les autres, tous aussi brillants les uns que les autres et qui à eux seuls relèvent largement le niveau du film. Les Sheen, père et fils, donnent beaucoup de crédibilité à leur relation familiale qui prend l’eau, le descendant, jeune premier ambitieux en quête de fortune facile s’éloignant bien trop des origines modestes et syndicales d’un père qui toute sa vie a cherché à inculquer à son rejeton des valeurs aujourd ‘hui trop dénigrée qui sont travail, sens des valeurs familiales, respect des autres et de l’estime de soi. Daryl Hannah, la superbe Daryl Hannah illumine de sa blondeur la vie du jeune Fox tout autant que la pellicule. On sent nettement que son histoire et sa psychologie aurait pu être nettement plus fouillée, ses origines, malgré ses airs de grands de ce monde, un parcours bien différent et une volonté de ne jamais redescendre du ‘nuage’ sur lequel elle est, se rapprochant de celles de Buddy. Michael Douglas, alors en pleine gloire se donne dans un rôle à contre emploi et offre à son personnage une force et une présence quasi magnétique. Cheveux gominés, sourire carnassier, il est le diable en personne du film mais détailler le pourquoi de son retournement de situation avec Bud Fox aurait permis de le sortir grandi de cette histoire où il ne sert (avec classe) que de grand méchant loup avide de fric et d’écraser les autres. On retrouve autour d’eux le jeune James -Stargate- Spader et l’élégant Terrence Stamp qui complètent agréablement un casting déjà superbe.
Le protagoniste principal, même si on le voit bien peu puisque ne transitant que par la bouche des acteurs et des écrans d’ordinateur, reste l’argent. Il reste l’objet de malversations et de transaction auxquelles je n’ai encore rien compris. Stone a jusque là toujours su être aussi instructif et didactique que polémique sur l’ensemble de sa filmographie or le principal défaut de ce film est de ne pas avoir su expliquer (à mon goût) convenablement les tenants et les aboutissants de cette gigantesque machine qu’est la bourse dont tout le monde parle mais que personne ne comprend vraiment et qui au final semble être le responsable des grands malheurs de ce monde, à savoir le chômage et la précarité. C’est d’ailleurs sur ces problèmes que s’opère le revirement de situations mais le problème, c’est qu’il survient trop de façon impromptue, délivre un message un peu trop sommaire et bon enfant et surtout n’explique en aucun cas les pourquoi et les comment.
Enfin, pour finir ma critique, je dirai que la réalisation laisse nettement à désirer car trop linéaire, trop statique. Aucun flash back, aucune originalité hormis quelques plans particuliers qui sont la marque de fabrique d’O.S, c’est tout et c’est bien peu. Dommage

En conclusion, « Wall Street » n’est pas foncièrement un mauvais film mais dans la filmographie du génial Oliver Stone, il est à mon avis largement surestimé car objectivement inférieur sur bien des points aux chef d’œuvre du maître. Manquant sensiblement de profondeur d’âme, il fait un peu tâche chez ce réalisateur qui, à travers des sujets divers et variés, a toujours su nous prendre aux tripes et ce de façon viscérale. Le casting est tout de même saisissant et le jeu des acteurs tout simplement excellent. Il en demeure néanmoins un sentiment d’inachevé, de non fini qui déçoit un peu. A voir pour parachever sa connaissance sur un des plus brillants metteurs en scène du siècle mais de là à l’acheter…..


L'Image : 1.5/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 1.85:1

Avis : On mettra la piètre qualité de l’image sur le fait que le dvd date des tous débuts du support. Le master est granuleux, sombre, il y a encore pas mal de défauts et surtout, la compression se fait nettement sentir.


Le Son : 1.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 4.0 en français, Dolby Digital 5.1 en anglais – Sous titres : Français, anglais

Avis : Là encore, c’est guère meilleur. Non que le doublage français soit mauvais mais la qualité des voix est largement perfectible. Il ne reste qu’une solution, vous diriger vers la Vo qui ne fait quand même pas de miracles.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
On retombe ici dans l’âge préhistorique du dvd avec de certes très beaux menus 16/9 très sobre, reprenant le design de la jaquette mais qui malheureusement sont fixes et non sonorisés. De plus, il n’y a aucune transition entre chaque page de menu.


Les bonus :

  • Maigre mais très bon commentaire audio en VoSt du réalisateur
  • Excellent making of de 45’
  • 2 bandes annonces du film
  • Une édition suffisamment fournie en bonus de qualité et qui aurait pu largement supporté l’appellation collector, surtout à l’époque.


    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Banal boîtier amaray noir on ne peut plus banal. La jaquette quant à elle relève le niveau : au dessus de New-York, le visage des 3 acteurs principaux, leurs noms et celui du réalisateur. Peu de logos, un ensemble relativement sobre. A noter qu'une édition limitée à la période de sortie du DVD comprenant un fourreau avec une dollar en relief.



    La sérigraphie

    Très belle sérigraphie qui, même si elle ne comprend pas le rond central met en valeur les deux adversaires sur fond vert rappelant les billets de banque américain.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (11.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 24/02/2007 à 12:15 par ninnin4 : Je comprends ta réaction mais pour moi, part défaut, tout boîtier plastique mérite 0 et la sérigraphie, ne comprenant pas le rond central méritait tout au plus 0.25.....d'où 0... Merci de ta remarque
    - le 24/02/2007 à 10:13 par Carlito : a la lecture de la critique sur les visuels, je ne comprend pas pourquoi ceux ci n'ont pas eu 0.5 ???

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