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DVD A LA LOUPE


CANDYMAN 2

Lui écrire langeikki

Candyman 2 DVD sorti le 03/10/2002


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Editeur : MGM
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 09 aout 1995

Durée du film : 1 h 31 min.


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Nombre de visites :
2168


   

Le Film : 3.5/10

Résumé : Un essayiste ayant publié un ouvrage sur Candyman est assassiné après avoir voulu prouver que le mythique esclave meurtrier n'existait pas. Ethan Tarrant, fils d'une de ses anciennes victimes, est accusé du meurtre. Sa soeur, Annie, une jeune institutrice, veut établir son innocence et va se retrouver elle-même confronter à Candyman. Pendant les trois jours du fameux carnaval de la Nouvelle Orléans, elle tente l'impossible pour l'éliminer définitivement .....

Avis : Tout fout le camp… C’est peut être une vertu d’être sa propre malédiction ? J’en sais rien et je me pose plus trop la question… En tout cas ces derniers temps je vois de bien jolies gamelles. Apres le croquemitaine d’Elm street devenu spécialiste du One Man show (APPLAUSE) l’artiste maudit Candyman fait lui dans ce Farewell to the flesh un come back anodin, presque invisible et indolore… On en est pas encore à la caricature mais on comprends mieux après avoir vu ce film pourquoi Bernard Rose qui réalisa Candyman premier du nom refusa de se corrompre à réaliser cette suite aussi inutile qu’amère. Inutile car visiblement sans autre ambition que de remettre notre bon vieux pote le manchot sur l’affiche et amère car le mythe prends à cause de ce film un coup sur la tête dont il ne se relèvera jamais…

L’ouverture se fait sur un visage bien connu pour ceux qui ont vu l’épisode précèdent, le professeur Purcell donne une conférence promotionnelle à la nouvelle Orléans pour l’occasion de la sortie de son livre sur le mythe de Candyman. Pas avare de mise en scène pour imager ses dires et prouver que le monstre n’est qu’une légende, ce bon professeur aura vite fait de déchanter après avoir du supporter deux visites assez inattendues… Tout d’abord celle d’un homme à la mine de déterré qui l’accusera d’être responsable du décès de son père puis celle plus symbolique de Candyman qui viendra lui rappeler Ô combien il est bon d’avoir peur… Cette séquence servira surtout de trame au scénario car ce jeune homme et toute sa famille hantés par la mort de leur géniteur seront au centre du film. L’intrigue aura pour cadre la bonne vieille cité de New Orleans, le carnaval se prépare dans une indifférence presque générale et la population se voit surtout guidée vers les excès en tout genre par les rodomontades d’un animateur de radio exaspérant qui nous est servi comme le véritable fil conducteur du métrage. La voix de King Fish deviendra un personnage à part entière, sans doute une sorte d’incarnation du diable chargé d'entraîner au péché les gens les plus faibles et les plus démunis. Le contexte s’y prête bien, comme Cabrini Green cette ville représente parfaitement la honte d’une Amérique qui répudie ses enfants les plus pauvres et qui n’oubliera pas de braquer sur leur misère les statistiques qui en font la métropole ayant le plus fort taux de criminalité en son sein… Dans cette atmosphère étouffante, Annie Tarrant artiste peintre donnant des cours au collège local voit les spectre du passé ressurgir quand son frère (Ethan Tarrant) est accusé des meurtres du professeur Purcell et d’autres crimes dont celui de son père… Ne croyant pas du tout à la culpabilité du frérot, Annie se lancera dans une enquête improbable qui la conduira sur les traces de ses ancêtres et qui placera sur son chemin l'effroyable Candyman.

Ce scénario bien peu intéressant et manquant cruellement de finesse était donc censé tenir le mythe debout…. Pourtant, je ne vois pas comment on pourrait éviter de vaciller sous un tel lot d’inepties et de racontars aussi incohérents qu’absurdes… Le plus bel exemple c’est la contradiction qui voit les deux scénarios opposer leur version de la mort de Candyman. Dans le film de Bernard Rose, Candyman est mort à Cabrini Green donc à Chicago alors que dans celui-ci Daniel Robitaille (le vrai nom du monstre) est passé de vie a trépas au beau milieu d’une plantation en Louisiane (c’est d’ailleurs l’une des seules scènes réussies dans ce film) Peut être est ce la légende qui veut que chacun donne sa version des faits mais moi je pense surtout dans ce cas précis à une pirouette scénaristique qui était nécessaire pour donner un peu de crédit au script… Malgré la musique originale de Philip Glass toujours aussi belle mais beaucoup moins en harmonie avec les décors proposés et les nombreuses œuvres représentant Candyman disséminés un peu partout dans le film, la désillusion prime sur tout autre sentiment… Déception encore plus forte quand on voit le traitement qui est réservé à ce pauvre Tony Todd ! Le personnage est massacré et sa prestance originelle gommée comme on supprimerait les ratures d’un devoir mal fait… Dans ce film il se contente d’apparaître derrière ses proies qu’il transpercera systématiquement de son crochet en suivant toujours le même mode opératoire (je suis derrière toi je t’enfonce mon crochet dans le dos et je remonte…. Pfff ! ) Son vocabulaire si riche et dépouillé à l’origine se mue en un rabâchage de phrases creuses (viens avec moi, nous avons un voyage à entreprendre, la mort n’est qu’un commencement etc…) L’explication presque confessionnelle qu’il nous livrera lors de l’épilogue du métrage ne fait que renforcer le sentiment d’infidélité qui suint par tout les pores de ce film… Le sensation si captivante qui se dégageait du personnage prenait sa source dans une mélancolie qui l’avait confiné dans l’horreur, pourquoi donc transformer Candyman en une sorte de repenti qui ferait pénitence en justifiant ses actes ? Quel gâchis….

Au niveau du casting, les nouvelles têtes ne sont guère plus réjouissantes… Annie (Kelly Rowan) n’arrive jamais à la cheville d’Helen, son personnage se cherche mais n’a pas ce coté mystérieux ou fragile qui donne souvent un contenu plus intéressant aux héroïnes… Aussi lisse que les contours de son visage et ne donnera en aucun cas au spectateur l’envie de s’engager à ses cotés. Son frère Ethan (William O’Leary) n’est absolument pas crédible en jeune homme perdu par la fascination qu’il connaît pour Candyman depuis la mort de son père. Son regard trahit de nombreuses imperfections et personnellement je n’y ai pas cru une seconde… Pour terminer la trilogie familiale, Veronica Cartwright incarne leur mère rongée par la maladie et les mensonges… Sa performance, centrale pour l’intrigue est honorable sans plus… Sans vouloir être méchant à tout prix il faut bien avouer que le casting est proche du ratage total tant au niveau des personnages qu’au niveau des acteurs censés leur donner vie ! Là je ne vous ai parlé que des rôles principaux mais je pourrais me hasarder plus avant en vous présentant la caricature absolue du flic nerveux (David Gianopoulos) ou les petites graines d’artistes qui officient dans l’établissement scolaire local ; De toute manière il n’est pas nécessaire d’enfoncer un bateau qui est déjà si proche du naufrage…

Candyman était un personnage vraiment brillant, un personnage qui offrait une alternative plus reposante et moins gratuite au cinéma d’horreur. Désormais il n’est plus qu’un visage et un nom, un obscur anti-héros que l’on prendra en pitié en citant cette belle phrase « Pauvre Candyman » Plaindra t-on le destin de l’homme ou le sort du personnage ? Dans la peau du spectateur on ne fait pas facilement la distinction entre la légende et le réel, dans de telles circonstances on ne peut qu’être triste quelle que soit notre approche…

Quand je pense que Clive Barker lui-même disait être fier du travail accompli par Bill Condon sur ce second volet… Heureusement que chacun est encore libre d’avoir son jugement propre et d’essayer à son modeste niveau de contredire les idées les mieux répandues… Je devrais tout de même me méfier et ne pas répéter 5 fois devant mon miroir un nom maudit par de telles déclarations, il pourrait venir me hacher menu l’ami Clive…

Bon une petite idée pour les auteurs de Candyman 3 ? Ne le faites pas !!!!!! Quoi ? C’est déjà trop tard ?? Mince alors….

Bon ben à bientôt pour la critique….


L'Image : 1/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16 /9 - Ratio : 1.78:1

Avis : L’édition est techniquement tres pauvre que se soit en ce qui concerne l’image ou le son. Les couleurs par exemple sont fades, elles souffrent d’un contraste anormalement bas. Artistiquement parlant, l’univers dégradé de La nouvelle Orleans n’est pas tres fidèlement retranscrit, les décors naturels ou intra muros sentent le préfabriqué et sont particulièrement vides. Reste les œuvres représentant Candyman, en particulier celles que l’on distingue dans le grenier des Tarrant qui donnent une atmosphère particulière aux rares scènes qui nous les exposent de près.


Le Son : 1/3

Détails techniques : Dolby stéréo 2.0 en Français, Anglais et Espagnol - Sous-titres : Français, Anglais, Espagnol, Néerlandais et Polonais

Avis : Une grosse catastrophe… La tres belle musique de Philip Glass est complètement étouffée par la très médiocre qualité des pistes audio, idem pour les voix. Seuls les effets sont poussés a fond. J’ai été obligé de jongler avec le volume de ma télévision pour ne rien rater du film. Artistiquement et comme déjà noté dans la critique, on est ravi de retrouver les thèmes déjà entendus dans l’opus de Bernard Rose mais l’ambiance n’est plus la même et ces mélodies sont du même coup beaucoup moins bien utilisées. A signaler que la voix du doubleur français de Tony Todd a changé pour essayer de se rapprocher un peu plus du timbre de l’acteur : C’est raté.


L'Interactivité : 0.5/3

L'ergonomie des menus :
Les menus sont fixes dans la plus pure tradition des dvd…sortis avant l’an 2000 lol Un lien vers la lecture du film, l’accès directe au scènes (16 chapitres) l’écran de sélection des langues et le lien vers la bande annonce.


Les bonus :

  • La bande annonce de Candyman 2 : Farewell to the flesh en V.O

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    L’affiche est très bien, le visage de l’héroïne est photographié de belle manière dans un style « cliché glamour » très années 50. Candyman assez effacé reste tout de même menaçant. Les alvéoles et les abeilles complètent merveilleusement le tout en demeurant discrètes, c’est du beau travail. La tranche et l’arrière sont beaucoup moins réussis mais il ne faut pas trop en demander pour une édition telle que celle-ci...



    La sérigraphie

    La sérigraphie est basée sur l’affiche mais au contraire de son homologue elle est très laide ! Mal centrée vis-à-vis de son modèle, il me semble de toute manière évident qu’il était impossible de faire une belle sérigraphie en partant de cette base. De plus les logos sont énormes et trop nombreux. A fuir !


    Note Finale : (6.5/20)

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