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DVD A LA LOUPE


SIN CITY - EDITION DIRECTOR'S RECUT / 3 DVD

Lui écrire ninnin4

Sin city - Edition director's recut / 3 DVD DVD sorti le 05/12/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Wild Side Vidéo
Distributeur :
Universal Pictures Video

Date de sortie en salle: 1 Juin 2005
Nombre d'entrées : 1 206 000 env.

Durée du film: 2 h 15 min.

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
1119


   

Le Film : 7.5/10

Résumé : Sin City est une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales. Certains ont soif de vengeance, d'autres recherchent leur salut. Bienvenue à Sin City, la ville du vice et du péché...

Avis : Lors de la sortie dvd de la version cinéma, j’avais écrit une loupe dithyrambique sur ce film. Ceux qui ne l’ont pas lu, peuvent la retrouver à l’adresse ci-dessous : http://www.dvdpascher.net/dvd/dvdloupe.php?id=8488 Le but de cette critique, n’est pas de paraphraser ce que j’ai déjà dit ou de modifier un avis qui est resté le même mais de vous permettre de mettre en valeur ce que cette director’s cut apporte ou nuit à la version cinéma que ce soit du point de vue du film ou des bonus de cette édition vendue à un bas prix (19.99€) le jour de sa mise en vente malgré un packaging d’exception et un florilège de bonus apparemment alléchant.

Ce n’est pas tant les minutes rallongées qui modifient la face du film. Si la quantité peut sembler importante (35’), il faut néanmoins relativiser car le marketing a su faire son travail : dans ces 35’, il faut compter 3 génériques de fin supplémentaires, chacune des ‘histoires’ étant séparées en volets séparés. Alors à quoi servent ces rajouts ?
Si vous vous attardez sur les commentaires en bas de ma loupe de la version ciné, vous remarquerez, qu’à l’instar de beaucoup de spectateurs, certains ont trouvé que le film original manquait de profondeur d’âme, de présence psychologique des personnages. Et bien, les fameuses scènes rajoutées sont là pour pallier à ceci. Tournant principalement autour de Bruce Willis et de Mickey Rourke, elles permettent d’approfondir les sentiments barrés de ces deux écorchés vifs et par la même, augmente leur potentiel charismatique et tellement sacrificiel. On découvre tout d’abord que le premier, l’inspecteur Hartigan a une vie de famille, des amis. Son hospitalisation permet de voir le comportement des gens qui l’entourent face aux accusations qui pèsent contre lui. Le propos peut paraître caricatural voir outré mais moi qui suis du milieu et qui ait rencontré dans mon service des problèmes vaguement similaires, on se rend compte que le propos n’est qu’à peine exagéré. Quant à Marv, les minutes supplémentaires permettent lui aussi de le replacer dans un contexte familial et psychologique. On se rend ainsi compte, lors de la visite chez sa mère, qu’il n’est en fait qu’un grand enfant, extrêmement sensibles sur certains points, malade psychiatrique grave mais qu’il s’en rend compte et que ça le rend malheureux, ne trouvant plaisir et satisfaction que dans la (ultra)violence.
On se surprend donc à s’attacher davantage à leurs tourments psychiques et psychédéliques et l’exacerbation de la violence (la director’s cut propose encore plus d’écharpages en tous genre) y trouve une justification et un sens véritable qui révulsera moins les choqués de la première heure.

Mais pourquoi avoir repensé cette immense fresque en 4 volets aussi distincts ? Imaginez un peu ce grand film choral complètement déstructuré. L’exercice intellectuel qui consistait au cinoche à replacer chaque trogne dans son contexte est volatilisé. Le génie de Rodriguez avait été justement de faire de ces 4 histoires de sin City un grand maelström, un melting pot pour donner l’impression que cet ville de Sin City n’était qu’un vivier de racaille et de reclus, quelque chose d’immense et de général où chacun se croise au gré des passages et des rencontres
Maintenant, plus de tout ça. C’est un peu comme si Tarantino s’était amusé à remettre son « Pulp Fiction » à l’endroit ou que PT Anderson ait décidé de faire son « Magnolia » de façon linéaire, en racontant chaque histoire de façon séparée. C’est de l’hérésie, du gâchis. D’autant qu’à la fin de chaque volume, il faut se retaper le même générique et que le dvd n’offre pas la possibilité de les sauter afin qu’ils s’enchaînent les uns aux autres. On se retrouve face à des courts (le premier fait 5’) ou des moyens métrages (les 3 autres plus de 40’) métrages trop distinct pour donner le sentiment d’une œuvre complète.
Certes, on est plus vite plongé dans l’histoire proprement dite et cela correspond plus à l’ouvre originelle, soit la série de bandes dessinées dont les trois premiers tomes sont identiques aux titres des menus des dvd soit (Le client a toujours raison (8’), Cet enfant de salaud (45’), adieux sauvages (39’) et le grand carnage (43’)…mais merde, c’est un peu transformer un chef d’œuvre en série télé. Bon je sais, il y a eu de bons antécédents : Wolfgang Petersen a bien réussi le pari avec son « Das Boot » et Rodriguez, par ce que j’ai dit plus haut en partie aussi. Mais c’est quand même rabaisser le niveau et ça reste pour moi regrettable.

Pour tout cela donc, je mets la note de 7.5/10 à ce director’s cut. Je ne remets pas en cause la qualité intrinsèque de l’adaptation qui est pour moi, avec « V pour Vendetta », la meilleure adaptation de comics underground américain à ce jour. Mais je trouve, que même sin on gagne en émotion immédiate et en linéarité, que « Sin City » ne méritait pas d’être livrée ainsi, désincarné de sa substantifique moelle qui faisait de lui un sublime film chorale, un polar urbain magnifique, un film d’action extravagant et extraordinaire, l’archétype même du film ultime tant par son fond que par sa forme.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 1.85:1

Avis : De la même et excellente qualité que sur la première édition, c'est-à-dire que le noir et blanc, hyper contrasté est magnifiquement rendu par une compression de haute volée et les rares couleurs du film n’en sont que plus explosives. Toutefois, je vous conseille de bien régler votre téléviseur à l’aide des mires THX présentes sur le disque 1 pour mieux profiter de toutes les nuances


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et anglais, DTS 5.1 en anglais – Sous titres : Français

Avis : Il en est de même pour le son, très bon, puissant, bien spatialisé, aux basses très rondes et agréables, largement supérieur sur la piste DTS malheureusement uniquement disponible sur la VO et ce sur les deux versions…alors que l’édition simple de la version ciné le propose en VF. Je sais, tous les Vophiles me diront que c’est la piste de référence et que le meilleur encodage doit se trouver là-dessus et qu’il faut prioriser la place mais bon. Le doublage français est vraiment excellent et cette piste existe.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Menus en 16/9, sonorisés par la musique du film, animés par les personnages qui défilent sur un fond ou se détache de temps en temps des couleurs vives. Superbes transitions et très bonne lisibilité


Les bonus :

Disque 1 :

  • Le film dans sa version director’s cut dont les menus sont amenés par une multitude et interminable série de bandes annonces.


  • Disque 2 : Il s’agit de bonus complètements absents de la précédente édition et qui se démarquent de celle ci par l’intérêt certain qu’ils procurent.
  • Quentin Tarantino : un invité de marque permet, pour ceux qui ne le savent pas encore, de découvrir les liens qui unissent Rodriguez et le cinéaste fou
  • La séquence de Quentin Tarantino ou comment découvre-t-on enfin la scène filmée par Tarantino et comment il la dirige
  • Une séquence pour convaincre Franck Miller, ou comment Rodriguez a usé de patience et de malice pour rencontrer l’auteur génial qui après ses déceptions de « Robocop » avait juré de ne jamais retourner à Hollywood.
  • Sin City, le concert live…pour tous ceux qui veulent voir Bruce Willis à la batterie
  • Sin City, le tournage sur fond vert….des images du tournage où on se rend compte que le budget décor a du être plus que minime
  • Leçon de réalisation : la recette de Sin City
  • La gueule de l’emploi : maquillage et effets spéciaux
  • Les costumes, les accessoires, les voitures de Sin City….où on se rend compte de la volonté de coller à la BD jusque dans les moindres détails. On y apprend aussi que nombreux accessoires dont les sabres sortent tout droit du garage de chez QT et donc de « Kill Bill »
  • Leçon de cuisine : Les tacos ‘à la Rodriguez’….divertissant
  • Bandes-annonces, teaser et liens internet


  • Disque 3 :
  • Le film dans sa version cinéma
  • Commentaires audio inédits de Rodriguez et Franck Miller
  • Commentaire audio inédit de Rodriguez, Tarantino et Bruce Willis


  • Une édition qui vaut le détour pour plusieurs raisons : son prix (19.99€ lors de sa sortie), la qualité et la quantité de ses bonus, enfin, son packaging.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Wild Side nous avait déjà gâté avec les éditions collector et collector limitée de la version cinéma, elle nous pourrit encore cette fois avec un extraordinaire digipack 4 volet aux images en noir et blanc sur fond blanc avec un (solide) surétui tout aussi magnifique. Sur chaque volet, en interne comme en externe n'existe que de somptueux portraits des principaux protagonistes avec quelques rares citations écrites en lettre de sang. un très beau produit qui mérite un achat si ça n'a pas déjà été fait.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Des sérigraphies très colorées qui tranchent avec le digipack qui lui est en noir et blanc. D'un fond quasi monochrome, le reste est en dégradé de gris et sur chaque galette, il y a un objet particulier représentant un des personnages : la plaque de police pour Hartigan, le fouet pour la petite interprétée par Jessica Alba, le flingue pour celui de Clive Owen. Logos dans les mêmes tons donc qui se marient bien à l'ensemble d'autant qu'ils sont discrètement relégués dans la partie inférieure

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17/20)

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