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DVD A LA LOUPE - MéMOIRES D'UNE GEISHA

Lui écrire surfeur51
Mémoires d'une geisha DVD sorti le 02/10/2006


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Editeur : StudioCanal
Distributeur :
Universal Music Group

Date de sortie en salle : 01 Mars 2006
Nombre d'entrées : 811 600

Durée du film : 2 h 20 min.

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Nombre de visites :
794


   

Le Film : 9/10

Résumé : Quelques années avant la seconde guerre mondiale… La jeune Chiyo est servante dans une maison de geishas. Après des années de travail, elle devient la légendaire Sayuri, la geisha qui fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...

Avis : Adapté d'un roman à succès d'Arthur Golden, "Mémoires d'une Geisha" est un témoignage, à travers la vie d'une jeune paysanne vendue par ses parents, d'une facette de la culture japonaise où des jeunes femmes servaient au divertissement des hommes ayant le plus de pouvoir dans la société. Considérées et respectées, ces femmes brillaient par leur art de la danse et de la musique, et par leur culture qui leur permettait de soutenir des conversations raffinées. Le film se déroule dans les années 1930-40, la défaite japonaise étant à l'origine du déclin de cette culture ancestrale. Rob Marshall réalise là un film d'une grande beauté, servi par des décors et costumes exceptionnels et par des actrices hors du commun. Le fait qu'elles soient chinoises et non japonaises a provoqué une polémique à la sortie du film, polémique un peu vaine si l'on considère la qualité de leur jeu et leur beauté, et le fait qu'aucune actrice japonaise n'a, y compris au Japon, le rayonnement de Zhang Ziyi, Gong Li ou Michelle Yeoh.

L'intrigue, retouchée par Robin Swicord et Doug Wright, est très proche du roman d'origine. Chiyo (Suzuka Ohgo) a neuf ans quand elle est vendue à une maison de Geishas de Miyako. Suivant sa beauté et sa docilité, elle sera geisha ou servante, mais elle doit dès son arrivée subir les brimades de Hatsumomo (Gong Li), la plus belle et la plus talentueuse des pensionnaires de la maison dirigée par Mère (Kaori Momoi). La pauvre gamine ne fait pas le poids et va vite se retrouver à faire des tâches subalternes, jusqu'à sa rencontre, par hasard, avec un homme puissant, le Président (Ken Watanabe), cette rencontre ayant des conséquences qui changeront sa vie. Cette scène est un instant de grâce quand on voit le visage triste de la petite fille qui s'illumine d'un sourire radieux. Quelques années plus tard, Chiyo (maintenant jouée par Zhang Ziyi) est rachetée par Mameha (Michelle Yeoh), la rivale de Hatsumomo, pour en faire, sous le nom de Sayuri, la geisha la plus recherchée de Miyako, mais qui n'a pas le droit d'être amoureuse. C'est alors que va survenir la guerre, la défaite japonaise, et l'occupation américaine. Et il faut reconnaître au réalisateur, américain, que les japonais sont montrés, dans cette phase du film, comme beaucoup plus raffinés et cultivés que les occupants qui ne voient les geishas que comme de simples prostituées. Mais c'est la transformation de la société japonaise, impulsée par les américains, qui permettra un dénouement heureux du film (certains diront hollywoodien), Sayuri trouvant finalement l'amour. Un des côtés les plus intéressants du scénario, en plus d'une reconstitution minutieuse des années 30, est la description de la vie au sein de la maison des geishas. Dans ce monde exclusivement féminin, où les règles de vie sont strictes et les fautes punies à coups de baguette de bambou, les rapports entre les pensionnaires oscillent entre amitié et rivalité, le but étant finalement de faire vivre la communauté avec l'argent gagné grâce à l'art des geishas. Celles-ci peuvent être choisies par un "danna", sorte de maître et protecteur qui paye cher le droit de les avoir à leurs côtés.

Le charme du film réside aussi beaucoup dans son casting. La petite Suzuka Ohgo, fraîche, émouvante et débordante d'énergie, possède déjà, à neuf ans, une qualité de jeu étonnante. Elle est assez ressemblante à une version enfant de Zhang Ziyi ce qui rend la transition entre les deux actrices qui partagent le même rôle tout à fait naturelle. Zhang Ziyi a ici un rôle de composition qui s'éloigne de plus en plus de ses premières prestations dans des films d'arts martiaux, et ses dons de danseuse lui permettent une prestation très convaincante. Gong Li est éblouissante dans le rôle de la "méchante" Hatsumomo, personnage complexe et un des plus intéressants du film. Enfin Michelle Yeoh est également parfaite quand elle apparaît comme une sorte de grande sœur pour Sayuri. Les trois actrices ont du subir un entraînement intensif pour acquérir la gestuelle des geishas. Les personnages masculins sont un peu en retrait, mais, en plus du Président, on citera Nobu (Kôji Yakusho) qui veut devenir le danna de Sayuri et le docteur Crab (Randall Duk Kim) qui paiera fort cher les faveurs de la belle. Le film comporte très peu de scènes spectaculaires (on notera pour l'anecdote un beau survol d'avions de chasse), mais le scénario ne présente pas de longueurs et on s'attache à suivre les heurs et malheurs de Chiyo/Sayuri dans sa quête de la reconnaissance de son amour par l'homme qui habite son cœur. Les deux heures vingt passent d'autant plus vite qu'on se laisse bercer par la beauté des images et de la musique d'un John Williams en état de grâce (récompensé par un Golden Globe).


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Image quasi parfaite sur le plan technique, avec une gestion sans faille des couleurs et des contrastes, les noirs étant très profonds. La définition est excellente, et la compression présente très peu de défauts, de sorte que la magnifique photographie de Dion Beebe, justement oscarisée, est parfaitement restituée. L'aspect artistique est irréprochable, que ce soit au niveau des décors, des costumes, de la gestion de la lumière, et des actrices.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et 2.0 en Français et en Anglais - Sous-titres : Français

Avis : Excellente spatialisation, avec beaucoup de relief sonore. La pluie, l'orage, les bruits subtils de la vie sont parfaitement restitués par toutes les enceintes. La dynamique est également excellente, et la merveilleuse musique de John Williams emplit toute la pièce. Les dialogues ressortent parfaitement. La VO étant en anglais et non en japonais (ce qui a été beaucoup critiqué lors de la sortie du film), on lui préférera la VF qui de fait paraît plus "naturelle", d'autant que la qualité technique est équivalente pour les deux versions. Par contre il y a un monde entre les versions 5.1 et les 2.0, aussi bien en VO qu'en VF.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés, très esthétiques. Le film n'est découpé qu'en 16 chapitres, ce qui est insuffisant. On peut changer de piste audio à la volée, la télécommande n'ayant pas d'effet sur les sous-titres qui sont lancés automatiquement par le choix au menu des pistes VO ou des commentaires. Si on veut voir la VO sans sous-titres, il faut lancer la VF, puis changer de langue à la télécommande.


Les bonus :

Edition simple à un disque. Une édition collector à 2 disques avec documentaires a été sortie au même moment.

  • Commentaires du réalisateur Rob Marshall et du producteur John DeLuca. Il s'agit d'un dialogue où les deux hommes rassemblent leurs souvenirs pour nous fournir des anecdotes concernant le tournage ou des détails techniques. Le ton est plaisant et on apprend beaucoup de choses sur le film.
  • Commentaires du chef décorateur John Myhre, de la chef costumière Colleen Atwood et du responsable du montage Pietro Scalia. Le contenu est plus technique ce qui permet d'obtenir de nouvelles informations, mais de nombreuses anecdotes du tournage sont citées à nouveau, ce qui rend ce commentaire moins intéressant que le premier (cette impression serait peut-être inversée en écoutant celui-ci en premier.)

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir, le visuel reprenant exactement l'affiche du film. On y a malheureusement rajouté les mentions à caractère publicitaire et conjoncturelles "3 Oscars" et "par le réalisateur de Chicago", qui n'apportent rien sinon surcharger une image assez pure, et elles trouveraient aussi bien leur place au verso avec les caractéristiques techniques.



    La sérigraphie

    La sérigraphie bénéficie d'une impression de qualité, les textes légaux sont tellement discrets qu'on ne les remarque pas, et les logos sont tous rassemblés en un endroit pas trop gênant. Le hic, c'est que le visuel choisi, stylisé en rouge et noir, est loin d'atteindre le niveau artistique de l'ensemble du film.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 26/12/2006 à 16:47 par Le Haricot Masqué : Comme Asiafan ci-dessus, j'ai trouve ce film creux et artificiel en tout point. Je comprends qu'il puisse fasciner celui qui ne connait pas vraiment le Japon - ce film ayant ete fait par un occidental d'apres un roman occidental, pour satisfaire aux envies d'exotisme d'un public occidental - mais si vous voulez foncierement toucher du doigt le Japon authentique, passez votre chemin. Les inexactitudes sont legions, sans parler de certaines attitudes, de certains costumes completement fantaisistes. C'est comme si les japonais decidaient de tourner une version des Quatre Mousquetaires, avec des personnages en culotte de peau tirolienne. Et j'exagere a peine, croyez-moi. Donc pour la note technique, d'accord, mais pour ce qui est de l'oeuvre en elle-meme, on lui preferera quelque-chose de plus solide. Quant au debat sur la nationalite des actrices, on peut le trouver "un peu vaine", il n'en reste pas moins qu'en Chine, il n'a meme pas eu lieu: le film y a ete interdit, les autorites du pays ayant trouve insultant pour tout le peuple (sic !) que des actrices chinoises "incarnent des prostituees japonaises". Voila pour completer la toile de fond.
    - le 21/12/2006 à 08:29 par asiafan : Vu au ciné, je n'ai gravé aucune scène dans ma mémoire: je l'ai trouvé très plat. Le décors et les costumes sont pour moi ce qu'il y a de plus beau dans ce film. Quand au jeu des actrices, il est à mille lieues de ce qu'elles valent réellement. Les pauvres Koji Yakusho et Michelle Yeoh sont réduits à faire de la figuration! Par contre, que ce soient des actrices non japonaises ne me gêne pas du tout(même si des actrices japonaises et l'utilisation du Japonais auraient rendu le film plus crédible). Tout est dans la forme, le fond en pâtit. Un 6/10 pour moi. Rien à dire (de mal ;) ) sur la critique

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