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UNDERWORLD 2 : EVOLUTION - EDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire surfeur51

Underworld 2 : Evolution - Edition collector / 2 DVD DVD sorti le 11/10/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : M6 Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie en salle : 08 Mars 2006
Nombre d'entrées : 684 000

Durée du film : 1 h 41 min.

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Nombre de visites :
3513


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : Pour avoir découvert le secret du massacre de sa famille, Sélène, la redoutable guerrière vampire, se retrouve seule et menacée. Michael, devenu le premier hybride à la fois vampire et lycan, aimerait se joindre à elle, mais il est incapable de contrôler la part lycan qui fait rage en lui. Pour percer le mystère de leurs origines et de la guerre, ils devront affronter les plus puissants des adversaires, les plus proches aussi...

Avis : Le scénario de "Underworld 2: Evolution" commence, après un prologue historique se déroulant au moyen-âge, là où se terminait "Underworld", cet épisode constituant une vraie suite temporelle d'une histoire qui devrait se dérouler sur trois films, la décision de ces prolongements ayant été prise suite au succès du premier. Les films de vampires appartiennent à un genre très particulier, et cet épisode ne s'adresse pas à tous les publics, mais vise surtout ceux qui avaient apprécié les premières aventures de Sélène, le vampire tout à fait craquant incarné par la très jolie Kate Beckinsale. Et ces amateurs ne devraient pas être déçus, car cette suite est assez réussie, et évite même quelques uns des défauts du film précédent, grâce à un budget plus que doublé, permettant des décors beaucoup plus variés et des effets spéciaux plus élaborés, et surtout grâce à un scénario moins tortueux, très axé sur l'action. Si l'on retrouve le style graphique bleu-nuit du premier film, il est ici contrebalancé par des scènes réalisées dans des nuances ocre légèrement orangé. De même l'ambiance très gothique et urbaine évolue vers plus de diversité, avec certaines scènes se déroulant dans les forêts et les montagnes.

On retrouve évidemment l'équipe du premier épisode, Len Wiseman embarquant les mêmes techniciens et le même casting, avec néanmoins quelques nouveaux personnages marquants. Si Sélène et Michael (Scott Speedman) restent au centre de l'histoire, on revoit épisodiquement Viktor (Bill Nighy), William (Brian Steele) et Lucian (Michael Sheen) lors de flash-back, et l'on voit apparaître sur le devant de la scène Marcus, le plus puissant des vampires (Tony Curran), et son père Corvinus (Derek Jacobi), les deux personnages-clé de ce second épisode. Le scénario de Danny McBride est assez facile à suivre, à la condition d'avoir vu le premier film sans quoi le spectateur risque fort d'être perdu lors des premières scènes, même si quelques flash-back lui permettront ensuite de s'y retrouver un peu, avec des explications concernant l'origine des vampires et des lycans cherchant leurs sources plus dans le domaine scientifique que dans le surnaturel. On remonte ainsi dans le passé des personnages, Sélène enfant étant interprétée par la propre fille de Kate Beckinsale, Lily Mo Sheen. Le rythme est échevelé, avec des scènes d'action spectaculaires, aussi bien visuellement que sur un plan sonore particulièrement élaboré, la bande son décoiffante faisant beaucoup pour le plaisir du spectateur. Il y a un peu plus de violence, de sang et de scènes gore que dans le premier épisode, mais sans trop de surenchère, donc rien qui devrait rebuter un amateur de films de vampires. Un autre attrait incontestable est la présence de Kate Beckinsale, toujours aussi sexy dans sa tenue de cuir moulante, et que son réalisateur de mari (leur rencontre sur le premier film ayant abouti à une union) n'a pas hésité à déshabiller pour une belle scène d'amour entre Sélène et Michael. S'étant beaucoup impliquée dans l'action en réalisant elle-même une bonne partie des cascades, l'actrice, mélange de force et de fragilité, porte réellement le film sur ses épaules et peut revendiquer une part déterminante dans le succès de la série.

Il est évident que ce film ne met pas beaucoup à contribution les qualités de comédiens des acteurs (ce n'est pas pour cela qu'ils ne sont pas bons), avec des dialogues peu nombreux et assez pauvres. On est ici dans le registre du divertissement pur sans le moindre temps mort, mais avec un scénario suffisamment intelligent pour ne pas rester sur le seul plan des sensations visuelles et sonores, celles-ci faisant néanmoins tout le charme du film. Après cette réussite incontestable, on ne peut qu'espérer un dernier épisode qui terminera en beauté la trilogie (il est prévu qu'il se situe temporellement avant le premier épisode), en souhaitant que l'équipe ne nous fasse pas du réchauffé, mais continue sur la voie tracée par cette "évolution".


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : L'ambiance nocturne est restituée par des tons unicolores, la visibilité étant assurée par une gestion rigoureuse des contrastes. La définition est exemplaire, de même que la compression malgré la présence de six pistes sonores, et cette image qui bénéficie du label THX ne souffre pratiquement d'aucun défaut. Sur le plan artistique, le film profite des décors naturels de la région de Vancouver où le film a été tourné. Les effets spéciaux sont élaborés et parfaitement intégrés à l'image.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et 2.0 en Français et en Anglais, DTS en Français - Sous-titres : Français

Avis : La bande son est un modèle du genre, dynamique et extrêmement spectaculaire, toutes les voies nous servant des effets sonores nombreux, précis et variés. Cela fuse de partout, le caisson de basses assurant en plus une présence à se fâcher avec le voisinage. La musique de Marco Beltrami, parfaitement en accord avec le film, est fidèlement restituée et emplit bien l'espace sonore sans jamais nuire à la clarté des dialogues. Dans ce contexte, les pistes 2.0 sont à réserver à ceux qui regardent le film avec une simple TV.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Lors de l'insertion du disque, on a les bandes annonces des films "Lord of War", et "Ghost Rider", en 16/9 VF. Le menus sont animés et musicaux. Le film n'est découpé qu'en 12 chapitres, et on peut changer de langue et mettre ou retirer les sous-titres à la volée.


Les bonus :

A l'exception des commentaires et des bandes annonces, tous les bonus sont sur le disque 2, en 4/3 VOst, l'ensemble des documentaires constituant une mine d'informations tout à fait passionnante sur l'élaboration du film.

  • Commentaires VOst du réalisateur Len Wiseman, assisté du chef décorateur Patrick Tatopoulos, du responsable des cascades Brad Martin et du monteur Nick De Toth. Les intervenants se renvoient la balle au cours d'une discussion assez libre sur un ton enjoué où chacun donne sa perception des différentes scènes, et fournit de nombreuses anecdotes concernant le tournage et les aspects techniques.
  • Bandes-annonces de Underworld et Underworld 2 : Evolution, en 16/9 VF
  • Making of : documentaire de 13 minutes assez promotionnel, avec interviews et extraits du film, présentant la genèse du film, et le casting. En fait, le vrai making of est constitué par l'ensemble des documentaires suivants, réalisés par thème.
  • Effets spéciaux : documentaire de 13 minutes détaillant les effets spéciaux (pas seulement numériques), à travers des interviews des membres de l'équipe chargés de les réaliser.
  • Les créatures : documentaire de 12 minutes surtout consacré aux lycans, et aux séances de maquillages.
  • Les cascades : documentaire de 10 minutes, montrant le travail effectué sur les scènes d'action par les acteurs eux-mêmes, en particulier Kate Beckinsale et Scott Speedman, et par leurs doublures.
  • Les décors : documentaire de 13 minutes qui revient sur le travail de Patrick Tatopoulos pour la création des décors du film, à forte connotation médiévale.
  • La musique et le son : documentaire de 12 minutes plus axé sur les bruitages (explosions, tirs, rugissements...) que sur la musique de Marco Beltrami en elle-même.
  • Clip du groupe Atreyu, "Her Portrait in Black" (4 minutes).

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier luxueux en métal brossé. Le visuel s'inspire de l'affiche américaine du film, l'affiche française étant réservée à l'édition simple. Le côté réfléchissant du métal donne au boîtier un aspect très esthétique, ce qui est nettement moins le cas pour son image scannée. La liste des chapitres est imprimée à l'intérieur, avec le même aspect métallique.



    La sérigraphie

    Les deux disques bénéficient de sérigraphies identiques, qui ne se distinguent que par l'indication "Les bonus" sur le deuxième disque. L'impression est fine et inclut le rond central. Les textes et logos sont tous rassemblés dans la partie inférieure du dessin et ne jurent pas trop, sauf celui sur la protection anti-copie.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (18/20)

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