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CRITIQUE DVD


MASTERS OF HORROR : LA MAISON DES SEVICES




Titre : Masters of horror : La maison des sevices

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 17/12/2006

Cette critique a été visitée 330 fois. Aide

 

Editeur : FIP (First international production)
Année de sortie au cinéma : 2006
Date de sortie du DVD : 05/12/2006
Durée du film : 60 minutes


Résumé : Dans le Japon du XIXe siècle, un journaliste américain espérant trouver l'amour qu'il avait laissé derrière lui, s'aventure sur une île mystérieuse où le seul refuge est une maison close. Passant la nuit avec une femme énigmatique, il apprendra à ses dépens que remuer le passé peut conduire à ses pires cauchemars...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Pour sa participation aux "Masters of horror", le réalisateur japonais Takashi Miike n'a pas fait les choses à moitié et nous offre un segment bien méchant, sadique et cruel, qui lui d'ailleurs valu d'être interdit de diffusion à la télévision.
Le script nous met en présence, dans un Japon issu d'un passé incertain, d'un journaliste américain à la recherche de sa bien-aimée, vendue comme prostituée, qui échouera dans la maison close d'une île reculée et écoutera l'étrange histoire racontée par une des pensionnaires de cet endroit lugubre.
Après une présentation des personnages et leur mise en condition qui joue ouvertement sur son côté étrange, voir même malsain ( le cadavre flottant de l'intro ), tout en ayant quand même du mal à passionner ( la faute à un Billy Drago bien inexpressif et morne ), le métrage en vient à ce qui fera un de ses principaux intérêts, l'histoire racontée en flashback des derniers instants de la promise de notre américain, nous gratifiant alors d'une séquence douloureuse d'un sadisme aussi cruel que raffiné, avant de se pencher sur l'histoire sordide, morbide et tétanisante de la compagne d'un soir du personnage principal qui sombrera alors dans une folie bien justifiée.
Et au-delà d'un esthétisme volontaire, jouant par moments à merveille sur les couleurs criardes, la volonté outrancière du réalisateur ressort grandement dans la seconde partie du métrage, et, alors que l'on pensait avoir tout vu avec cette scène de torture traumatisante, filmée sans artifices et d'un réalisme saisissant, le réalisateur nous balance au travers de la figure une idée choquante, provocatrice en nous montrant graphiquement cette femme pratiquant des avortements dans la douleur et surtout sa façon bien crue de se débarrasser des petits cadavres ( pour ce qui a principalement dû choquer une Amérique puritaine sur le retour ) avant de basculer dans un final certes original, mais flirtant dangereusement avec le ridicule et sous-exploitant certains aspects, ce qui ne gâchera heureusement pas complètement l'impact global de ce segment bien méchant et sadique.
Et l'ensemble peut s'appuyer sur des décors bien retranscrits, mais aussi sur une poésie plutôt morbide ( la représentation de chaque nouvel avortement ), qui viennent singulièrement s'opposer au côté démonstratif avéré de l'ensemble.
Hélas, l'interprétation est assez mitigée, desservie par un Billy Drago beaucoup trop monolithique, mais sera compensée par un jeu bien plus rigoureux de ses partenaires. La mise en scène de Takashi Miike est plutôt quelconque, en ne cherchant pas à s'encombrer d'effets, et les effets spéciaux sont réussis et généreux, aussi bien dans les maquillages que pour les effets sanglants du film.
Donc, malgré ses petits défauts, cette "Maison des sévices" remplit aisément son contrat en étant bien expansif et graphique dans sa cruauté !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image ne connaît que de rares petits défauts de finition lors des séquences nocturnes.

La bande-son est cohérente, avec une partition musicale trop étouffée pour accompagner parfaitement l'ensemble.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés sont classiques, en reprenant des images du film. Les bonus proposent un long making-of chronologique, mais quelque peu redondant et au ton promotionnel assez pénible, un petit module explicatif sur les effets spéciaux du métrage, ainsi que les bandes-annonces des treize épisodes de la série.

Tout en reprenant les couleurs de la collection, l'affiche nous propose un visuel fort, issu d'une des séquences-chocs du film, le verso est plus classique mais complet, tout en minimisant les photos. L'intérieur du digipack nous retrace la carrière du réalisateur et le disque réintroduit les couleurs sanglantes des "Masters of horror".


Note finale :

  (14.5/20)


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