Ce "Amazonia, l'esclave blonde" nous décrit le quotidien d'une jeune occidentale enlevée par une tribu primitive, dont les membres ont peut-être assassiné ses parents. Le script est relativement original pour le genre, prenant largement le temps de décrire les us et coutumes de cette tribu reculée, tout en mettant en avant la "bleuette" de "l'esclave blonde" avec l'un de ces indigènes, sans pour autant négliger le sentiment de vengeance habitant la jeune femme. Le traitement de l'intrigue diffère énormément des habituels films de jungle, en prenant pour trame générale le déroulement du procès de la demoiselle, son aventure dans l'Amazonie étant relatée en longs flashbacks. Et s'il n'évite pas certains clichés de ce style de métrage ( les animaux s'entre-tuant par exemple ), le ton du film est plus "bon enfant", notamment avec cette histoire d'amour impossible, et la réalisation, avec un style proche du reportage, aide à rendre ce film, non pas passionnant, mais au moins captivant. L'interprétation est crédible, les indigènes sont plus réalistes que d'habitude et le métrage nous gratifie quand même de quelques atrocités en gros plans ( décapitations, visage rongé par des insectes, membres sectionnés...) et participent à faire que ce "Amazonia" se révèle être plutôt une bonne surprise !
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